Ses sympathisants et avocats l’ont toujours clamé mais l’intéressé est resté muet jusqu’aujourd’hui : Khalifa Ababacar Sall, maire de Dakar et député sera candidat à la présidentielle de 2019.
Dans une déclaration, qu’il devait lire ce jeudi 26 juillet 2018 à la barre du tribunal de Dakar dans le cadre du procès de la Caisse d’avance dont il a refusé de comparaître, Khalifa Sall informe qu’il « veux inviter les Sénégalaises et les Sénégalais à refuser que le seul choix qui leur soit donné soit celui de la perpétuation du régime actuel, à défendre la volonté souveraine du peuple et à faire entendre leurs voix qui, elles seules, doivent décider de l’avenir de notre pays. Je veux m’engager à vos côtés pour construire cet avenir commun. C’est pourquoi, oui, je suis candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2019, avec la conviction que nous puiserons dans cette épreuve l’énergie pour rassembler les forces vives de la Nation, gagner la confiance du peuple et redresser notre cher pays».
Il a en outre expliqué la cause de son refus de comparaître. «Cette procédure ne présente pas de garanties à même d’assurer les droits de ma défense et le fonctionnement normal du système judiciaire dans un État de droit. Depuis le début, je n’ai pas été traité en justiciable comme les autres. La procédure a été menée uniquement à charge et avec empressement pour hâter le procès et son issue» lit-on dans le document signé par Khalifa Sall. Qui «proclame à nouveau la vérité aux Sénégalais : jamais je n’ai trahi leur confiance. Les accusations qui me sont faites sont ignominieuses, hypocrites et infamantes. Aujourd’hui, plus que jamais, je réfute avec force et conviction, chacune de ces dernières qui poursuivent le dessein politique lâche d’entraver la liberté du suffrage».