Fatou Sidibé Diallo, directrice du Festival national des arts et cultures (Fesnac), a insisté hier sur l’historique, le contexte et comment est né le Fesnac. Ce, en marge d’une conférence de presse qui s’est tenue au Monument de la renaissance.

La conférence de presse sur les préparatifs du Festival national des arts et cultures (Fesnac), devant se tenir du 20 au 23 décembre 2017 à Louga, a été un prétexte hier pour Fatou Sidibé Diallo, de revenir un peu sur l’historique et le contexte de ce festival. «C’est un évènement majeur du calendrier culturel national qui est né de ce qu’on a appelé le colloque sur les convergences culturelles au sein de la Nation sénégalaise», lance Mme Diallo, directrice du Fesnac. «Lequel colloque s’est déroulé en 1994, dans un contexte assez particulier où la culture devait donner une réponse, n’est-ce pas à ce contexte-là. Entre 1993 et 1994, tout le monde sait que ça a beaucoup bouillonné au Sénégal et il nous arrive de rappeler l’appel de El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh», a-t-elle ajouté. Cela, avant de faire valoir, que suite à cet appel, les intellectuels et les hommes de culture du Sénégal ont voulu apporter leur pierre à la consolidation de la paix au pays de la Téranga. Mais aussi au respect et à la promotion de la diversité culturelle, et à la valorisation du patrimoine. C’est là «qu’est née l’idée d’organiser une manifestation phare qui devrait regrouper tout le Sénégal, dans sa diversité. Le Fesnac est né donc, en 1994, mais ce n’est qu’en 1997 que la première édition a été organisée à Thiès. C’est une activité biennale», explique-t-elle d’emblée. Avant de se féliciter du fait que la 10e édition coïncide avec les 20 ans du Fesnac. «C’était une activité biennale, mais à un moment, le Fesnac était presque mis en veilleuse parce qu’il y avait d’autres activités phare auxquelles le Fesnac participait et qui ont fait que les éditions du festival n’ont pas été successivement organisées à partir de 2005 jusqu’en 2011 voire 2012», se souvient la présidente du comité d’organisation du projet. Qui rappelle aussi que la relance a été faite en 2015. Et l’année suivante, comme par extraordinaire, les acteurs culturels ont appelé à annualiser ce rendez-vous culturel. Ce qui a fait que, l’année passée après Kaolack en 2015, Kolda a accueilli la 9e édition. «Et voilà, c’est parti pour cette année», conclut Fatou Sidibé Diallo, présidente du comité d’organisation.
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