Dawn Long, directrice du British council, a rappelé, lundi, l’importance de la langue anglaise dans la recherche et les échanges. Les langues jouant un rôle capital dans le développement d’un pays, sans une maitrise de celles-ci, «il est impossible de maîtriser les steppes», soutient de son côté Pr Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, venu présider la conférence internationale sur la langue et le développement. Cette rencontre, qui doit durer trois jours (du 27 au 29 novembre), réunit dans la capitale sénégalaise, 11 pays partenaires et a pour thème : «La langue et les objectifs du développement durable.»
La diversité linguistique constitue un facteur de développement. Et le rôle de ces langues dans les Odd va contribuer à «la dynamique et la volonté d’aller vers l’émergence, tout en étant soi-même et en gardant cette diversité culturelle qui est une richesse», renchérit le ministre. D’ailleurs, la prise en compte des langues est fondamentale pour l’atteinte des Odd, en termes de langues et de développement. Un grand nombre des Odd est ainsi au cœur de leur message, en termes d’éducation ou en termes de croissance. Et de l’avis de Priya Gadjraj, coordonnatrice des Nations-Unies au Sénégal, «il faut fondamentalement travailler inclusivement pour arriver au développement et en particulier pour atteindre les plus vulnérables, les plus pauvres et qui sont laissés pour compte».
Faire connaitre le rôle et la place des langues nationales et internationales dans les Objectifs du développement durable (Odd) demeure l’une des principales attentes du British council lors de cette rencontre qu’il organise en partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif). Une première du genre tenue dans un pays francophone et qui constitue une innovation.
Apprendre les langues, les valoriser doit faire avancer le développement que ce soit en termes d’emploi, de santé, de croissance inclusive, c’est aussi un message des Nations-Unies, a-t-on fait savoir.
George Hodgson, ambassadeur de la Grande Bretagne au Sénégal rappelle, pour le magnifier, le rôle que joue le British Council qui, selon lui, est «le bras culturel de la Grande Bretagne et du Royaume-Uni». Cette structure s’implique ainsi dans la vie des Sénégalais, dans «la formation» et la «promotion des liens culturels» entre le Sénégal et la Grande Bretagne de même que la promotion des liens dans «le secteur des enseignements supérieurs», a-t-il ajouté.
Stagiaire