C’est un grand rendez-vous de congressistes venus d’Argentine, du Chili, Pérou, du Mexique, d’Espagne, France, de la République centrafricaine pour échanger leurs expériences dans le règlement des conflits familiaux et professionnels par la médiation. En partenariat avec des institutions du Sénégal dont le Haut conseil du dialogue social, la XIIIe édition du Congrès mondial sur la médiation est un rendez-vous aussi pour «capaciter» des praticiens de la médiation, les avocats, les notaires, la Société civile, entre autres. «Cette voie vers la culture de la paix et de la concorde va permettre à ceux qui pratiquent la médiation d’enrichir leur expérience par rapport à ce qui se fait dans d’autres continents. C’est extrêmement important et pour les universitaires qui sont pour la plupart des chercheurs et pour nous qui sommes des praticiens du droit», déclare Innocence Ntap Ndiaye, présidente du Hcds. Ces experts ont échangé sur la médiation familiale, foncière, minière, sociale et judiciaire. Cette somme d’expériences permettra d’enrichir les “médiateurs”. «Il faut se féliciter et c’est véritablement cet enrichissement dans les échanges qui vont se tenir», insiste Mme Ntap Ndiaye. Elle renchérit : «C’est important parce que beaucoup de conflits qui naissent, peuvent être réglés par le dialogue avant même qu’elles n’arrivent à une solution judiciaire. Parce que la solution judiciaire généralement, c’est l’emprisonnement. Et la première conséquence c’est le surpeuplement au niveau des prisons. C’est donc, une question dont il faut débattre. Mais surtout ce qui nous intéresse dans ce congrès ce sont les échanges d’expériences.» Ce XIIIe congrès vise à créer un réseau mondial de médiateurs afin de faciliter la circulation de l’information sur les bonnes pratiques, les succès et problèmes rencontrés et de rendre compte des différents projets, d’échanger sur les différentes expériences, de démocratiser la pratique, d’élaborer des programmes de formation, identifier des réseaux au niveau local, entre autres.
Stagiaire