27e édition de la Journée internationale de l’écrivain africain : L’Aes engage sa plume pour la cause citoyenne

L’Association des écrivains du Sénégal (Aes) a fait face à la presse, hier, pour décliner la feuille de route de la 27e édition de la Journée internationale de l’écrivain africain, qui se tiendra du 7 au 13 novembre prochain, sous le sceau de la citoyenneté et l’environnement.
La littérature au service de la population. Un slogan que les écrivains sénégalais veulent mettre en exergue lors de la 27e édition de la célébration de la journée des hommes de la plume du continent. En effet, le thème retenu «Littérature citoyenneté environnement» donne le ton de ces commémorations qui s’annoncent. Un thème qui corrobore le point de vue de Djibril Diallo Falémé, directeur du comité scientifique de l’événement. Pour lui, ces réflexions permettront de prendre en compte les préoccupations des populations. «Les préoccupations de nos citoyens, ce sont d’abord nos préoccupations, c’est ça que nous voulons traduire à travers nos œuvres, nos écrits. Or, ces messages mettent du temps à parvenir aux populations. Mais cette forme de contact direct à travers l’organisation de cette journée permet de montrer aux populations que leurs préoccupations sont les nôtres.»
Cette journée est aussi un moment fort de retrouvailles, d’échanges à travers des colloques, remise de prix. Notamment, le Grand Prix africain Yasser Arafat pour la paix et la liberté, qui sera décerné à l’écrivain guinéen Djibril Tamsir Niane. Le Birago d’Or, destiné à Mamadou Tangara, ministre des Affaires étrangères du pays invité d’honneur, la Gambie. Le prix du parrain revient à l’écrivain congolais, Henri Zombo, président de l’Association des écrivains artistes et artisans de son pays. Ce dernier est, par ailleurs, ministre d’Etat, en charge de l’Agriculture et de la pêche. Il a une bibliographie d’une vingtaine d’œuvres poétiques et de pièces de théâtre, en plus des prix de genre qui seront décernés à savoir, du roman, de la poésie et du théâtre.
Alioune Badara Bèye, président de l’Association des écrivains du Sénégal (Aes), résume l’essence de cette journée qui se profile à l’horizon. «La journée est consacrée à tout ce qui est lié à la vie et l’œuvre de l’écrivain africain et aux métiers du livre, notamment des problèmes d’édition, de circulation. Les temps forts de la Journée internationale de l’écrivain africain sont, entre autres, la publication de trois anthologies, une anthologie sénégalo-gambienne, une anthologie sénégalo-congolaise et une anthologie sénégalo-guinéenne. Cette 27e édition fera, enfin, un clin d’œil à l’histoire avec la participation de 20 à 25 écrivains de chaque pays.»
Stagiaire