2e édition du «Galsen Urban Beat Fest» : Diska continue la structuration du secteur

La 2ème édition du festival «Galsen urban beat fest» s’est ouverte à la Maison des cultures urbaines de Ouakam (Mcu). Jusqu’à la fin du mois, les beatmakers vont organiser des sessions de formation à l’endroit des jeunes et des panels pour évoquer les maux du secteur. Par Malick GAYE –
Une année de pause forcée par la pandémie et revoilà les beatmakers en ordre de bataille. Diksa et sa bande ont ouvert ce mercredi, la 2ème édition du Galsen urban beat fest. Il n’y a pas de temps à perdre pour vulgariser davantage cette catégorie d’artistes, sans qui, il n’y aurait pas de musique hip-hop. A cet effet, explique l’organisateur, «nous avons mis à profit l’année dernière pour regarder nos forces et faiblesses. Mais c’était dans un contexte particulier, les gens n’avaient pas la tête à faire la fête. C’est un plaisir de pouvoir organiser la 2ème édition cette année». Ainsi, jusqu’à la fin du mois de septembre, des sessions de formation à l’endroit des jeunes programmeurs seront organisées. Ces renforcements de capacités vont débuter le mercredi 15 septembre à la Maison des cultures urbaines de Dakar. «Le festival a plusieurs attentes. On veut vulgariser la profession de beatmaker. En même temps, on souhaite capaciter la nouvelle génération pour qu’elle puisse vivre de cet art. C’est dans cette logique que des ateliers de formation seront organisés tous les mercredis à partir du 15 septembre», a déclaré Diksa lors de la conférence de presse marquant l’ouverture du festival. Des panels seront organisés pour diagnostiquer les maux du secteur afin de proposer des pistes de solutions. Ça sera l’occasion pour les jeunes beatmakers d’identifier les voies et moyens pour monétiser leur art.
De même, le concours de beatmaking permettra de mettre en lumière ses jeunes talents dans le marché. La finale aura lieu durant ce mois. Le vainqueur, comme l’année passée, va recevoir du matériel de programmation musicale. Faut-il le rappeler, ce concours réunit 30 beatmakers venant d’un peu partout du Sénégal. Ils vont s’affronter durant la compétition. La créativité, l’originalité et la maîtrise des tendances seront des atouts majeurs pour prétendre au sacre. «Notre objectif est d’offrir du spectacle tout en mettant en lumière ses jeunes talents. Notre souhait c’est de les faire travailler avec les rappeurs confirmés. La pérennisation du festival est déjà un résultat positif. On a mis en place ce cadre d’échange et de formation. C’est comme ça qu’on commence à se structurer. Au fur et à mesure qu’on avance, on saisit les opportunités», a expliqué Diksa.
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