3 employés décédés dans le cortège présidentiel : Journée sombre pour Léral
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La presse sénégalaise est encore fortement endeuillée. Ce lundi, en partance pour Kédougou pour les besoins de la couverture de la tournée économique du président de la République, trois confrères de la télévision Leral ont perdu la vie dans un violent accident à hauteur du village de Dienoudiala, en plein cœur du parc national du Niokolo Koba. Par Abdoulaye Fall
– Emoi et consternation : ce sont les sentiments qui ont animé les confrères après avoir été informés du décès de trois des leurs. Mouhamadou Yoro Diallo, caméraman, Abou Mamadou Sy, journaliste et Ousmane Ndiaye, chauffeur, ne savaient pas qu’ils avaient rendez-vous avec la grande faucheuse en voulant précéder le cortège présidentiel à Kédougou, après avoir assuré l’étape de Tambacounda où ils ont passé la nuit du dimanche à lundi. Ils ont été tués suite à un grave accident survenu ce lundi dans la matinée. Selon nos informations, leur véhicule, un 4×4 de marque Hyundai, de couleur bleue foncée, est entré en collision avec un camion gros porteur. La violence du choc, d’après les équipes de secours, est sans équivoque, puisque les 2 véhicules se sont frontalement heurtés. Ce qui n’a laissé aucune chance à l’équipe de la presse qui a payé un lourd tribut. 3 personnes meurent sur le coup et deux blessés graves sont dénombrés du côté des journalistes. L’accident a eu lieu à hauteur du village de Dienoudiala, en plein cœur du parc national du Niokolo Koba, à environ 90 km de la capitale régionale. Les 2 véhicules roulaient à vive allure, ont conclu les rapports provisoires de spécialistes. Ce qui a aggravé le choc qui a été fatal. Le véhicule des journalistes s’est par la suite retrouvé dans le décor, complètement endommagé. Un des blessés, une jeune femme gravement touchée, est actuellement en soins intensifs à l’hôpital régional de Tambacounda.
Il faut juste préciser que les confrères décédés se rendaient à Kédougou pour les besoins de la couverture médiatique de la tournée économique du chef de l’Etat. Malheureusement, ils n’y arriveront jamais. Des informations recueillies attestent que le chef de l’Etat, qui a appris la nouvelle, s’est ému de la situation et aurait donné des instructions fermes pour une bonne prise en charge des blessés et l’évacuation des corps sans vie. Et au besoin même, qu’ils soient évacués à Dakar, soutiennent des jeunes de la mouvance présidentielle. Le coordonnateur de Leral Tv, Mamadou Cissé, a confirmé le nom des victimes et soutient que le nécessaire est en train d’être fait pour les blessés. «Il y a un blessé très grave qui est en train d’être suivi à l’hôpital de Tambacounda», précise-t-il.
afall@lequotidien.sn
1 Comments
Humeurs de Sammba
Le.silence coupable.
Les dirigeants du SUTSAS sont incompréhensibles de par cette attitude de mutisme et de duplicité sur le volet financier du dossier NAMORA.
Pourquoi ne veulent-ils pas prendre leur responsabilité?
De quoi ont-ils peur?
Que cachent-ils?
Ils se cantonnent sur l’assiette foncière accordée par décret par le président de la République, comme un trophée de guerre.
En sourdine, ils demandent aux gens d’aller voir NAMORA, y déposer des hypothétiques dossiers comme si ces papiers n’étaient pas livrés par l’entreprise elle-même; et
NAMORA de son côté, prétextant que tout a été brûlé, comme par enchantement, dans un incendie mystérieux, à l’insu de tout le Sénégal.
Il n’est donné à nimporte qui le courage de s’assumer. Seuls les vrais, les valeureux et les dignes endossent leur responsabilité. Quoi qu’il puisse advenir.
Et pourtant, les dirigeants du SUTSAS sont engagés dans le processus du début à la fin.
Depuis 2007.
Ils ont commencé à s’en laver les mains depuis que le scandale a éclaté.
Or, ce sont eux qui ont mis en place un comité de gestion des logements du SUTSAS.
Ils ont mis en place une grosse publicité à travers une cérémonie de lancement, des affiches et des flyers relayés par la presse entière. Les coupures de presse sont là aux allures du syndicalisme de développement: « un militant, un toit ».
Ils ont organisé des visites sur le site de construction, encourageant les militants à redoubler d’efforts.
Ils ont organisé des tournées de sensibilisation des militants pour une adhésion massive au projet. Ils ont porté les demandes de prêts DMC (Division de la Monnaie et du Crédit) des militants et fait le plaidoyer pour eux auprès du Ministre des Finances.
Ils ont facilité à NAMORA l’accès aux prêts DMC par la création de la SCI Cité Santé Bakhao SECK.
Espèrons que cette société ne soit pas mort-née.
En un mot, ils ont tout orchestré de bout en bout.
Ils ont organisé une ceremonie de livraison de clés de maisons inachevées et des attributions provisoires. Ces attestations provisoires détenues par plusieurs membres comme des faux papiers, restent provisoires à ce jour, dix ans après ladite cérémonie.
C’était le temps du syndicalisme trimphant de développement.
Malgré, tout cela, aujourd’hui, ils préférerent s’emmurer confortablement derrière une commission dite ad hoc, préférant parler uniquement des 104 ha de Daga Kholpa et se positionner en fausses victimes.
La question financière, noeud gordien du problème est ainsi « courageusement » éludée par les dirigeants du SUTSAS lors des réunions de ladite commission.
Mais le silence coupable ne prospérera pas. La victimisation et l’irresponsabilité ne passeront pas, non plus!
La vérité finit toujours par triompher.
Camarades resaisissez-vous!
Soyez courageux et prenez vos responsabilités!
La lutte continue.