La 2ème phase n’a pas encore démarré, mais le parc industriel intégré de Diamniadio est devenu une réalité économique. C’est ce qu’a fait savoir le directeur de l’Agence d’aménagement et de promotion des sites industriels (Aprosi) vendredi en marge de la visite du Président Macky Sall et son homologue Mswati 3 des installations sur la première phase. «Une centaine d’entreprises ont fait leurs réservations et 37 sont déjà installées», a expliqué Momath Ba, faisant savoir que la plateforme se précisera davantage dans sa vocation avec l’installation progressive des entreprises. «C’est un domaine industriel sur 160 hectares et il y a plus de 100 milliards investis par des entreprises privées», a poursuivi M. Ba, faisant le bilan à mi-parcours de l’investissement privé dans la plateforme inaugurée il y a juste une année. «Les entreprises créent de l’emploi, amènent de la valeur ajoutée, contribuent à la balance commerciale et aussi à l’import substitution», a dit le directeur de l’Aprosi. A ce propos, il a fait état d’une nouvelle entreprise qui va s’installer au courant de ce mois. «L’entreprise qui va s’ouvrir dans moins de 15 jours a fait un investissement de plus de 20 milliards de francs Cfa et va faire un chiffre d’affaires de 50 milliards dans l’année», a-t-il relevé sans plus de précisions. «On a vu beaucoup d’exemples comme pour les poteaux béton. Ces outils n’étaient pas produits ici et aujourd’hui cette entreprise a créé 600 emplois. Il y a aussi les pots alimentaires que l’on ne produisait pas de même que le carreau. Aujourd’hui, il y a une entreprise qui fait les carreaux et qui emploie 3 000 personnes. Ce que ça rapporte c’est de l’emploi et de la valeur ajoutée», a fièrement avancé M. Ba. «Nous avons pu montrer au président de la République les résultats de sa politique industrielle qui est en train de se développer ici à Diamniadio», a-t-il dit. La première phase a été réalisée grâce à un financement sur fonds propres de l’Etat de 25 milliards de francs. La 2ème qui sera incessamment lancée, à en croire M. Ba, va se faire avec un financement de 60 milliards de francs.
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