37 millions pour un centre d’application : L’Iseta met l’accent sur la formation pratique

L’Institut supérieur d’études technologiques appliquées (Iseta) vient d’inaugurer son nouveau centre d’application. Financé à hauteur de 37 millions de francs Cfa, ce centre, selon le Pdg Boye Diallo, devrait permettre aux étudiants de disposer d’un cadre idéal et adéquat pour mettre en pratique les connaissances théoriques apprises à l’école. «Nous voulons allier la théorie à la pratique», a-t-il ajouté.
Le centre est composé d’un espace pour la pisciculture, un pour l’horticulture, d’un poulailler, d’une sauvagerie, entre autres compartiments. Ils sont tous bien aménagés et suffisamment outillés pour permettre un bon épanouissement des étudiants. Sur la raison de la création de la sauvagerie, M. Diallo avance le fait de vouloir permettre aux étudiants dans ce domaine de mieux comprendre les différents comportements des animaux. 13 espèces d’oiseaux y sont pour le moment élevées. Dans la région, fait remarquer le M. Diallo, il n’y a pas d’institut supérieur de formation. C’est pourquoi nous avions pensé à la mise en place de l’Iseta. Après quelques années d’existence avec des résultats satisfaisants obtenus, nous essayons de nous conformer aux besoins de la région. Nous sommes à un taux d’insertion de 82,7% avec les 4 générations d’étudiants formés. Aujourd’hui, il est question de développer les métiers agro-sylvo-pastoraux. C’est tous le sens de la création de ce centre d’application qui met beaucoup le focus sur la formation pratique. Déjà, 7 universités dans le monde sont en partenariat avec l’Iseta et ce sont des opportunités pour nos étudiants d’y aller sans bourse délier pour des stages et autres formations, a expliqué M. Diallo.
Au-delà de ces opportunités, Boye Diallo informe qu’ils ont permis à 27% de l’effectif total des étudiants de suivre la formation gratuitement ; une manière de contribuer dans l’accompagnement d’étudiants en mal de poursuivre leur cursus, faute de moyens.