La 3e édition du festival «Reggae mangrove» se tiendra du 14 au 16 septembre prochain à Foundiougne. Le 16 septembre sera la journée phare de cette manifestation en ce sens qu’il coïncidera avec la Journée mondiale de la protection de la couche d’ozone. Elle sera célébrée en même temps que la clôture du festival.

Le 16 septembre de chaque année est célébrée la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone. Cette année, la 3e édition du festival Reggae mangrove qui se déroule à Foundiougne coïncide avec cette date. Raison pour laquelle le promoteur de l’évènement a choisi de placer les festivités sous le signe de la lutte pour la préservation de notre environnement. Babacar Thiam, acteur culturel, maître d’œuvre de cette manifestation, est en plein dans les préparatifs. Cette rencontre culturelle, alliant l’utile à l’agréable, se définit comme un cadre pour conscientiser sur l’importance de préserver les mangroves qui «jouent un rôle primordial» en termes de sécurité alimentaire et de stockage du carbone. Elles contribuent également à la réduction des risques de catastrophe naturelle en lien avec les impacts du changement climatique. Pour le moment, le promoteur se fait des soucis par rapport à l’organisation de cette manifestation à cause d’un manque de soutien ; d‘où les difficultés rencontrées pour constituer le budget de 5 millions de francs Cfa nécessaire à l’organisation de cet évènement qui offre un moyen aux jeunes talents du reggae qui se trouvent à Foundiougne et dans les localités environnantes de pouvoir exprimer leur savoir-faire. «Des lettres ont été adressées aux maires et présidents des conseils départementaux. Nous sommes dans l’attente de leurs réponses. Nous sollicitons leur appui pour pouvoir constituer notre budget et dérouler de la meilleure des manières le festival», a indiqué Babacar Thiam. «La mangrove est exploitée à des fins économiques. C’est pourquoi nous comptons sur cette manifestation pour conscientiser les populations et les inviter à changer d’attitude vis-à-vis d’elle», soutient celui qui se félicite des mesures prises par les autorités pour renforcer la préservation de cette végétation spécifique au Delta du Saloum et de quelques estuaires comme en Casamance, et sur le littoral entre Joal et Somone. Ces plantes dont l’utilité ne fait plus de doutes sont souvent utilisées pour fabriquer des outils ou faire des maisons, selon le promoteur du festival Reggae mangroves. Babacar Thiam mise sur une dizaine d’artistes reggae, originaires des localités environnantes et d’autres horizons.