Déroute électorale aux Locales, fuite en avant guerrière en Casamance, arrestations arbitraires d’accusés des tueries de Boffa-Bayotte, non transparence du fichier électoral, discrimination partisane dans les inscriptions sur les listes électorales, parrainage de la sélection élimination, suppression puis retour du poste de Premier ministre pas nommé à ce jour, complot judiciaire visant le principal opposant O. Sonko, aucune enquête sur les crimes de mars 2021, discrédit par le Président de l’institution judiciaire, infiltration de nervis armés dans la police contre les manifestants, interrogatoire ethniciste de manifestants arrêtés, exécution des sanctions du club des Présidents Uemoa/Cedeao serviles de la françafrique, refus d’exécuter la décision de la Cedeao de lever «l’ordonnance Ousmane Ngom», des jugements condamnant le Sénégal sur les dossiers Khalifa Sall, abstention dans un premier vote aussitôt suivi d’un second vote contre la Russie à l’Onu à la demande du maître impérialiste français, détournements des deniers publics pendant que les populations subissent les affres de la vie chère, voire de la faim, etc.
La liste des horreurs de la néocoloniale libérale de Macky/Apr/Bby est longue et se caractérise par les mots autoritarisme et dérive ethniciste. Le dernier en date est ce montage vidéo fasciste, qui jette Ousmane Sonko et Guy Marius Sagna en pâture aux chiens ethnicistes, accusés mensongèrement de «côtiser au Mfdc».
Ousmane Sonko, après avoir cotisé dans le syndicat de sa profession d’inspecteur des Impôts avant sa radiation arbitraire, ne cotise qu’à Pastef, le parti dont il est le président.
De Ferñent, Xal wi à Yoonu askan wi engagé avec 14 autres partis dans la fusion en cours dans Pastef, Guy Marius Sagna ne cotise en plus que dans le Frapp dont il est un des fondateurs.
Que cherche le présidentialisme autoritaire néocolonial de Macky/Apr/Bby à travers sa crapuleuse dérive ethniciste dont on a vu les dangereuses conséquences «ivoiritaires» de Bédié et ses conseillers impérialistes «françafricains» en Côte d’Ivoire et génocidaire ethnofasciste «françafricain» du Hutu-power au Rwanda ? A quoi joue ce pouvoir libéral néocolonial aux abois ? Est-ce là un moyen pour créer le chaos afin de paver la voie à un 3ème mandat anticonstitutionnel ?
Planent de plus en plus de graves menaces sur les conquêtes démocratiques gagnées par les générations précédentes de la gauche et du monde du travail syndical contre le néocolonialisme. Plus que jamais, il faut stopper l’autoritarisme dictatorial néocolonial et ses dérives ethnicistes.
Diagne Fodé Roland