Le fils cadet de l’acteur est soigné pour un pneumothorax, tandis que son père se remet doucement de son Avc. Une hospitalisation qui tombe au mauvais moment.

Scoumoune chez les Delon : après le père, voici le fils qui a pris d’urgence le chemin de l’hôpital. Ce mercredi, Alain-Fabien Delon postait un message sur Instagram (la photo n’est plus disponible, Ndlr) où on le voyait sous perfusion, en blouse, masque sur le visage, sur un lit des urgences. «Je fais un pneumothorax, précisait-il. Heu­reu­sement que c’est pris à temps, mais mon poumon ressemble à un sac plastique apparemment.» Et d’ajouter : «Vais pas vous mentir, j’ai peur…» Le pneumothorax, qui entraîne de violentes douleurs à la poitrine, est une affection pulmonaire localisée au niveau de la plèvre, nécessitant du repos et un traitement par antalgique, avec parfois la pose d’un drain, afin de faire sortir l’air bloqué entre les feuillets de la plèvre.
C’est le cas pour Alain-Fabien Delon, qui devra prendre son mal en patience et réduire sa consommation de cigarettes, peu indiquée dans cette pathologie. «Ils m’ont posé un drain, ça va un peu mieux, confiait-il un jour plus tard, visiblement rassuré. Ils vont voir s’ils ne peuvent pas le retirer tout à l’heure ou demain…» Outre les nombreux messages de ses fans, l’acteur et mannequin de 26 ans a pu compter sur le soutien de sa mère, Rosalie van Breemen, l’ex-femme de Alain Delon, qui a posté une photo d’elle avec son fils en lui témoignant toute son affection : «Sans toi, je vaux que la moitié, je t’aime…»

Une hospitalisation au plus mauvais moment
Pour Alain-Fabien, cette hospitalisation tombe au moment même où sa carrière prend un nouveau tournant : il est en effet à l’affiche de Grand Hôtel, la nouvelle série de TF1 qui a démarré avec succès jeudi soir, une saga sur un clan qui se déchire, à la tête d’un splendide palace sur la Riviera. Alain-Fabien y joue un rôle sur mesure, celui d’un fils de bonne famille cynique et trop gâté, qu’il tient plutôt avec brio aux côtés notamment de Carole Bou­quet et de Bruno Solo. Une première diffusion qu’il a été contraint de regarder malheureusement depuis son lit d’hôpital…
Il y a un an, c’était son père qui suscitait l’inquiétude après un Avc et une légère hémorragie cérébrale, survenue pendant l’été 2019. Opéré à la Pitié-Salpêtrière, l’acteur avait rejoint une clinique suisse avant d’aller se reposer dans son domaine de Douchy, dans le Loiret, où il a passé son confinement. «Je vais mieux, mais c’est long», avait-il confié à un journaliste de l’Afp en juin dernier, confirmant les rumeurs selon lesquelles il se remettait doucement. Une mauvaise passe qui avait fini par rapprocher père et fils, après des années de tensions et d’incompréhensions.
Dans une récente interview accordée à La Montagne, Alain-Fabien raconte combien il prend conscience de ressembler de plus en plus à son paternel. «Quand je le vois fumer sa cigarette sur son lit, dans Le Samouraï, je me dis : «Je lui ressemble grave !», reconnaît-il. Il suit de très près ma carrière, il sait tout, il est fier, il est content…»