Le Port autonome de Dakar (Pad) et la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (Der/Fj) ont signé hier une convention de partenariat. A travers cette collaboration, le Pad et la Der/Fj s’engagent à mettre à disposition des femmes et des jeunes des facilités d’appui technique et financier pour le succès attendu de ce programme de partenariat.
Pour ce faire, les directeurs généraux du Pad, Aboubacar Sédikh Bèye, et de la Der/Fj, Papa Amadou Sarr, comptent renforcer l’inclusion financière et socio-économique des femmes et des jeunes par le biais de l’entrepreneuriat à partir d’une offre souple et flexible, intégrant le financement, la formation en gestion de projets et le renforcement de capacités de cette cible.
Le partenariat entre les deux entités va permettre d’après un communiqué, la structuration des filières porteuses autour des infrastructures émanant du domaine portuaire et des activités génératrices de revenus des acteurs du port de pêche par la mise en place de programmes de financement dédiés et la collaboration sur les questions d’acheminement des productions des entrepreneurs. Ce qui permettra non seulement de favoriser l’approvisionnement en produits locaux à travers le pays, mais aussi de promouvoir le «Made in Senegal» dans la sous-région et sur les marchés internationaux.
Il est également prévu la mise en place d’espaces de stockage et le développement d’une plateforme e-logistique et d’open innovation qui verra la contribution du portefeuille d’entrepreneurs financés dans le secteur du Numérique, permettant ainsi le recourir de l’innovation et de l’expertise locales au service de la conduite des politiques publiques.
S’y ajoute le co-investissement pour la réhabilitation des marchés Diola et Elisabeth Diouf et l’appui au renouvellement des navires de pêche semi-industrielle, témoignant ainsi d’un effort de mutualisation des ressources publiques pour la mise à niveau des infrastructures existantes indispensables pour une meilleure performance des acteurs des différents maillons de la chaîne de valeur.
Cette convention constitue ainsi une étape cruciale dans la formalisation d’une relation de partenariat déjà entamée et marquée par la mise en place de trois programmes de financement structurants.
Il s’agit du projet de financement d’unités de conservation de produits halieutiques avec 38 congélateurs pour un montant de 11 millions 780 mille francs Cfa destiné à 38 bénéficiaires dont 20 femmes, le financement d’une fabrique de glace d’un volume de 20 tonnes par jour.
S’y ajoute la mise à disposition de fonds de roulement destinés aux micro-mareyeuses du môle 10 pour laquelle l’option de financement par le guichet nano-crédit (à l’image du dispositif mis en place au marché central aux poissons de Pikine) est à l’étude.
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