54 milliards de francs Cfa, c’est le financement du projet d’appui à l’insertion des jeunes ruraux Agri-preneurs qui a été lancé mercredi, dans les locaux du Conseil départemental de Kaolack.

Le projet d’appui à l’insertion des jeunes ruraux Agri-preneurs a été lancé dans la région de Kaolack, ce mercredi  au Conseil départemental. Ce projet, qui est une initiative du gouvernement du Sénégal, permet de lutter contre le sous-emploi, le chômage et l’immigration clandes­tine dans le monde rural.
Selon Massamba Diop, Coordonnateur national dudit projet, l’objectif consiste à promouvoir l’inclusion socioprofessionnelle des jeunes issus du monde rural dans les exploitations familiales et les activités rentables, créatrices de revenus et d’emplois décents et durables dans les chaînes de valeur agro-sylvo pastorales et halieutiques.
Financé à hauteur de 54 milliards de francs Cfa par l’Etat du Sénégal, en partenariat avec le Fonds international de développement et la Banque africaine de développement, le projet va intervenir pendant 5 ans dans 8 régions à savoir Thiès, Louga, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Ziguinchor et Sédhiou. M. Diop informe que le projet va continuer et pérenniser le travail en amont de certains projets comme le Fida et le Pafa. «Nous allons augmenter le développement, la production et l’offre  dans le monde rural en mettant l’accent sur les jeunes des terroirs ciblés. Cela va créer des liens commerciaux et techniques que les agropoles pourront utiliser comme pôle d’inclusion pour accompagner les jeunes dans leurs installations en milieu rural», a-t-il dit. A cet effet, le projet va faire bénéficier à 45 000 jeunes d’un emploi décent, créateur de revenus, qui peut leur permettre de faire face à leurs besoins.
Venu présider le lancement du projet d’appui  à  l’insertion des jeunes du monde rural, l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, Sidi Sarr Dièye, s’est réjoui de l’arrivée de ce projet dans la région de Kaolack. De l’avis de M. Dièye, le projet est d’une importance capitale dans la mesure où il vise à accompagner les populations, notamment les jeunes, dans l’octroi d’un emploi décent. A en croire l’adjoint au gouverneur, le projet contribue à répondre à d’autres problématiques auxquelles l’Etat du Sénégal est appelé à faire face actuellement. Il s’agit, notamment de la question de la migration clandestine qui continue, malgré le nombre élevé de victimes qu’elle fait, d’enregistrer de candidats qui visent à aller chercher ailleurs leurs destinées. Sidi Sarr Dièye n’a pas manqué de souligner la dimension genre qui a été prise en compte dans le projet. Selon lui, cela entre en droite ligne de la vision du chef de l’Etat concernant la dimension genre.