Des présidents de club camerounais sont mécontents suite à la décision de la Fifa qui demande à l’exécutif déchu d’assurer la continuité des affaires courantes. Ils ont manifesté devant le siège de la Fédération camerounaise de football.

Ambiance surchauffée ce 18 janvier 2021 au siège de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). En effet, non contents de la décision de la Fifa qui demande à l’exécutif déchu d’assurer la continuité des affaires courantes et celles liées à la finalisation du processus d’adoption des statuts requis à l’organisation de nouvelles élections, de nombreux présidents de club sont venus exiger le départ sans condition de l’équipe dirigée par Seidou Mbombo Njoya, renseigne le quotidien Le Messager dans son édition du 19 janvier 2021.
Accompagnés d’un huissier de justice, «ces visiteurs d’un autre genre entendent rappeler à celui qui a été porté à la tête de la Fédération le 12 décembre 2018 que le verdict de l’instance juridictionnelle basée à Lausanne, en Suisse, s’applique sans délais et que par conséquent il est temps de libérer les lieux parce que trônant à la tête d’un Comité exécutif illégitime. Ces dirigeants de clubs amateurs n’attendent pas moins de leurs hôtes qu’ils exécutent la décision rendue publique le 15 janvier dernier, à la veille du coup d’envoi du Championnat d’Afrique des nations (Chan) que le Cameroun accueille. Pour cela, ils s’appuient sur certaines dispositions légales des textes de la Fifa, notamment l’article 14 alinéa 1 des statuts de la Fifa et l’article 59 alinéa 1, lesquels disposent que tout membre de la Fifa doit se soumettre sans condition aux décisions du Tas», peut-on lire.
En l’absence du président de la Fecafoot Seydou Mbombo Njoya, ils pu échanger avec l’un des vice-présidents de l’instance, en l’occurrence Abbo Mohamadou. «Nous sommes venus rencontrer celui que nous avons élu pour échanger avec lui des derniers événements à la Fecafoot. Mais on nous a fait savoir qu’il n’est pas là. Nous espérons qu’il sera enfin là et qu’il nous écoutera. S’ils veulent, qu’ils appellent les gendarmes, les militaires et les policiers comme ils savent bien le faire. Nous serons là avec nos textes. (…) Nous refusons de nous faire rouler dans la farine. C’est pourquoi nous brandissons les textes de la Fifa pour justifier notre démarche», a lancé Akoue Epie Domingo, président de Jeunesse star de Yaoundé et non moins membre du bureau de l’Association des clubs de football amateur du Cameroun (Acefac), par ailleurs chef de file de ce mouvement de contestation, précise le journal.
Depuis le maintien de l’équipe de Seidou Mbombo Njoya à la Fecafoot par la Fifa pour la gestion des affaires courantes après leur déchéance par le Tas, les présidents de club amateur du Cameroun à l’origine de la plainte ne décolèrent pas.
Avec cameroun-info.net