La Plateforme de la société civile Jammi rewmi salue les «actes posés» par les autorités, notamment la libération de Ousmane SonKo, placé sous contrôle judiciaire. Cette mesure, selon cette plateforme de la société civile, permet à la justice de «poursuivre son travail de manière indépendante et sereine». Dans cette dynamique, elle invite l’Etat à «poursuivre les mesures d’apaisement en libérant tous les détenus politiques, des mouvements citoyens et leaders d’opinion, et à garantir la sécurité nationale et à protéger les personnes et des biens publics et privés».
Jammi rewmi demande, par ailleurs à l’Etat d’ouvrir des enquetes sur «les personnes tuées par balles et les allegations de violations des droits de l’homme dans les lieux de détention, mais également, un dialogue sincère sur l’état de la démocratie et l’Etat de droit au Sénégal». Il faut souligner dans ce climat d’apaisement, Thiat du mouvement Y en a marre et d’autres activistes placés en garde à vue ces dreniers jours ont été relâchés hier. Le Mouvement M2D qui a manifestait hier réclame aussi la libération des «prisonniers politiques» Birame Souley Diop, Abass Fall, Assane Diouf, Clédor Sène et les 19 jeunes arrêtés lors des manifestations du 8 février.