Déjà vainqueur à l’aller (1-0), Chelsea a encore maîtrisé l’Atlético de Madrid ce mercredi en 8e de finale retour de la Ligue des Champions (2-0). L’équipe de Thomas Tuchel sera au rendez-vous des quarts de finale.

L’Atlético de Madrid n’a pas refait le coup d’Anfield. Il en était même très loin. Alors que les Colchoneros avaient éliminé Liverpool en 8es de finale la saison dernière à l’issue d’un match fou au retour en Angleterre (1-0, 3-2 a.p.), ils ont été réduits au silence ce mercredi, sur la pelouse de Stamford Bridge. Déjà vainqueur à l’aller (1-0), le Chelsea de Thomas Tuchel n’a pas laissé respirer les Madrilènes pour s’imposer une nouvelle fois au retour (2-0) et valider sa place en quarts de finale.
Si l’Atlético a voulu imposer un gros pressing d’entrée, cette ambition a rapidement été revue à la baisse. Le 3-4-3 de Chelsea a vite trouvé des espaces pour faire reculer les Madrilènes, et sa plus grande maîtrise technique a fait le reste. Après des tentatives de Alonso (10e) et Werner (20e), la domination londonienne s’est traduite sur un contre superbe. Au départ de l’action une tête de N’Golo Kanté, pour repousser un centre de Trippier et trouver Havertz. L’Allemand a lancé son compatriote Timo Werner côté gauche, qui a bénéficié du marquage très suspect de Savic pour servir Hakim Ziyech, précis pour conclure (35e).
Les trois joueurs achetés à prix d’or par les Blues l’été dernier ont fait taire quelques critiques. Mais c’est la performance collective des Blues de Tuchel qui est à louer, avec un N’Golo Kanté omniprésent, et du dépassement de fonction à toutes les lignes (Reece James s’est démultiplié notamment). Mendy a été vigilant sur une frappe de Felix (39e), mais l’Atlético n’a pas vraiment accéléré après la pause. Son gardien Jan Oblak a sorti deux belles parades devant Werner (47e) puis Ziyech (57e)… Felix a allumé quelques mèches (76e, 80e, 90e+3), mais a semblé bien seul pour inquiéter un Mendy intraitable. D’autant que Stefan Savic a vu rouge pour un coup de coude au niveau de la poitrine de Rüdiger (81e) histoire d’enterrer complètement son équipe. A bout de souffle, les Madrilènes n’ont pas pu empêcher Emerson de faire le break en toute fin de rencontre (90e+4).
Avec Lequipe.fr