A défaut de la présidence, le Sénégal se console avec le poste de 1er vice-président de la Confédération africaine de football (Caf). L’élection de Me Augustin Senghor a été officialisée hier à Rabat. Il s’agit de la matérialisation du «Protocole de Rabat» qui a vu le patron de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) se ranger derrière le Sud-Africain Patrice Motsepe (59 ans), nouveau président de la Caf. Pour le ministre des Sports, l’élection de Augustin Senghor «constitue, assurément, un niveau de responsabilité jamais atteint par notre pays dans les instances faîtières du football africain». Matar Ba estime que cela est à «magnifier et à soutenir». A ceux qui affichent leur déception de ne pas voir Me Senghor aller jusqu’au bout, le ministre des Sports réplique que «quand il n’y a rien et que l’on parvient à mettre quelque chose, on doit au moins avoir la satisfaction d’avoir fait des pas qualitatifs qui nous font respecter et qui montrent le niveau de gestion de notre football».
Lors d’un point de presse hier, M. Ba a estimé que le «Protocole de Rabat» est un compromis qui «permet d’une part de préserver l’unité de l’organisation suprême du football africain, et d’autre part de gérer les impératifs de l’heure marqués par la nécessité de faire de la Caf une structure efficace et inclusive afin de relever les nouveaux défis qui se profilent à l’horizon».