Par Alioune Badara – NDIAYE – Correspondant –

Bientôt la fin du calvaire lié à l’accès à une eau potable dans les zones de Yène et Popenguine où la pression n’est pas des meilleures. De nouvelles installations, dont la mise en service aura lieu au plus tard en juillet 2021, sont en cours de réalisation à un rythme soutenu. Le directeur général de la Sones, qui effectuait une visite de terrain jeudi pour s’enquérir de la situation, a rassuré sur les délais. «Nous comptons, sauf incident majeur, mettre en service au plus tard en juillet les ouvrages de Yène et de Toubab Dialaw, en passant par Ndayane. Pour ceux de Popenguine, nous pensons que d’ici un mois, ils pourront être mis en service pour venir renforcer l’alimentation», a déclaré Charles Fall au terme de la visite.
Dans la commune de Yène Kao, département de Rufisque, c’est un surpresseur qui y a été installé. La localité de Toubab Dialaw est aussi dotée d’une station avec un réservoir semi enterré de 500 m3. Des infrastructures qui, avec le nouveau forage de Kiniabour, forment un système parfaitement connecté pour régler la situation dans la zone.
«Ce projet vise à bien renforcer les localités de Popenguine, de Kiniabour qui étaient quand même relativement bien servies en 2016 avec la construction d’un forage et d’un château d’eau (…). Aujourd’hui, il s’est agi de faire un nouveau forage, toujours à partir de Kiniabour, pour régler le problème assez sévère d’alimentation des populations de Yène Kao, Yène Guedj, mais également de Toubab Dialaw», a précisé le Dg de la Sones. «A partir du forage de Toubab Dialaw qui a un débit d’exploitation de 200 mille litres d’eau par heure, nous avons créé une conduite de transfert qui amènera l’eau jusqu’à Popenguine. A travers les réservoirs, cette eau va également jusqu’à Toubab Dialaw et de là, nous avons une station ainsi qu’un autre réservoir de 500 mille litres d’eau pour naturellement permettre d’alimenter toutes les localités de Yène et de Toubab Dialaw», ajoute M. Fall.
L’équipement du forage de Kiniabour et sa conduite de refoulement sur 8,7 km ont valu 1 milliard 041 millions de francs. La station et le réservoir de Touba Dialaw et la conduite de refoulement sur 4 km reviennent à 961 millions. Le directeur de la Sones a promis, outre ces installations, un accompagnement en termes de Rse aux localités concernées dont un point d’eau au collège de Kiniabour et des bornes-fontaines un peu partout dans la zone.
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