Après une allocation de 75 milliards de francs Cfa de l’Etat pour la relance du secteur du tourisme et des transports aériens, une nouvelle convention vient assainir le terrain pour une relance économique assurée.  Les travailleurs des secteurs du tourisme et des transports aériens se sont, en effet, mobilisés pour l’atteinte des objectifs de la relance, ainsi qu’à la suspension des mots d’ordre ou préavis antérieurs de grève ou de mouvement. Ces deux points, ainsi que d’autres dont l’ouverture d’un dialogue permanent au sein des entreprises, constituent un des axes du pacte de stabilité économique et social signés hier entre le gouvernement, les organisations patronales et les travailleurs du secteur. «Le gouvernement s’engage d’une part à limiter les conséquences du ralentissement d’activités lié à la pandémie, et à créer un climat de confiance entre les acteurs économiques et sociaux favorables au développement des entreprises», a noté le ministre du Tourisme et des transports aériens. D’autre part, il s’agira pour le gouvernement, selon Alioune Sarr, de mobiliser des investissements privés et de créer des richesses pour faire de ce pacte un instrument de paix sociale et de collaboration entre les acteurs sociaux. «C’est un pacte d’une importance capitale qui va permettre au secteur du tourisme de rester debout», s’est réjoui Mamadou Racine Sy, président de la Fédération des organisations patronales de l’industrie touristique et hôtelière du Sénégal (Fopits). «Nous avons pris un certain nombre d’engagements de part et d’autre et je dois simplement saluer l’esprit patriotique et l’engagement de tout un chacun qui ont permis d’arriver aujourd’hui à ce résultat», a poursuivi M. Sy, faisant savoir que l’objectif est de parvenir à la relance du secteur durement éprouvé par le Covid-19. Samba Sy, ministre en charge du Dialogue social et du travail, Mody Guiro, secrétaire général de la Cnts, Mademba Sock, secrétaire général de l’Unsas, Alassane Ndoye du Suttaas ont pris part à la rencontre parmi tant d’autres autorités.
«Il faut, en dépit de la dureté des temps, repartir. Et voilà pourquoi nous avons pu, avec les acteurs du secteur, les organisations patronales et les travailleurs, nous accorder sur un pacte de stabilité sociale et de relance qui émane d’une décision forte», a souligné pour sa part le ministre Samba Sy.
Par Alioune Badara NDIAYE(Correspondant) – abndiaye@lequotidien.sn