Le nouveau président de la Confédération africaine de football (Caf), Ahmad Ahmad, a annoncé, en conférence de presse mardi à Marrakech, de soutenir la candidature du Maroc pour l’organisation du Mondial 2026.
«Nous sommes convaincus que le Maroc pourra organiser cette compétition, comme cela a été fait par l’Afrique du Sud en 2010», a déclaré le nouveau président de la Confédération africaine de football (Caf). Il s’exprimait au cours d’une conférence de presse mardi à Marrakech. «Pour la Coupe du monde, ce n’est pas fortuit si je suis là avec deux membres du Conseil de la Fifa», a-t-il expliqué. Le Maroc a été candidat à l’organisation des Coupes du monde 1994, 1998, 2006 et 2010, sans succès. En mars 2016, la Fifa a reconnu que le royaume avait donné des pots-de-vin à l’ancien président de la Confédération de football d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes (Concacaf). Ceci, en échange de sa voix pour l’organisation des Coupes du monde 1998 et 2010. En novembre dernier, le président de la Fifa, Gianni Infantino, avait déclaré que le Maroc était «en mesure d’accueillir la Coupe du monde de football eu égard à ses infrastructures et sa capacité organisationnelle». Des articles de presse ont évoqué à plusieurs reprises ces dernières semaines une possible candidature commune du Maroc, de l’Espagne et du Portugal pour organiser la Coupe du monde 2026.
Suppression des comités locaux d’organisation
La Fifa prendra le contrôle total de l’organisation des Coupes du monde de football à partir de 2026 à la place des comités locaux d’organisation, a annoncé la Secrétaire générale de l’organisation, Fatma Samoura. «Nous organiserons par nous-mêmes la Coupe du monde 2026. Nous ne voulons plus créer de nouvelles structures à partir de zéro tous les quatre ans», déclare Mme Samoura dans une interview au quotidien russe Vedomosti, réalisée début mars mais publiée mercredi. Selon elle, ce nouveau système permettra à la Fifa de mieux contrôler «l’organisation et l’efficacité» des futures Coupes du monde.
Objectif : «minimiser les coûts et être plus efficace»
«Nous voulons avoir une équipe professionnelle permanente qui aura toutes les compétences et unira ses compétences au savoir-faire local», précise l’ex-diplomate sénégalaise devenue la première femme à être Secrétaire générale de la Fifa. Dans un document publié en octobre 2016 intitulé «Fifa 2.0: une vision pour le futur», l’instance dirigeante du football international avançait cette piste de développement, expliquant chercher à «générer plus de revenus, minimiser les coûts et être plus efficace».
Les comités locaux d’organisation «créent des redondances et de l’inefficacité qui, à leur tour, posent des problèmes de budget», note la Fifa dans ce document. Les deux prochaines Coupes du monde, organisées en Russie en 2018 et au Qatar en 2022, ne sont pas concernées par cette réforme. Lors des Mondiaux 2010 et 2014, en Afrique du Sud et au Brésil, la Fifa était intervenue à plusieurs reprises pour dénoncer les retards dans les travaux nécessaires à l’organisation de la compétition.
Avec Bbc