Alioune Ndoye doit partir : Sélé Dièye confirme Abdou Khadre Gaye et demande au Président de sévir…

Dans une contribution diffusée dans la presse, Abdou Khadre Gaye explique pourquoi Alioune Ndoye, maire sortant de Dakar-Plateau, doit partir. Il y rappelle «quelques actes récurrents liés à son magistère et révélateurs de sa personnalité anti-communautaire aux antipodes de l’esprit de la décentralisation ainsi que sa notoire méconnaissance de Dakar-Plateau et de ses us et coutumes». J’ai été déçu par les réactions des partisans (doungourou) du maire face au texte de Abdou Khadre Gaye où il relate des faits et dit ce que doit être un maire et ce qu’il ne doit pas faire. Ils se sont limités à des insultes et accusations gratuites. C’est en consultant le net que je suis tombé sur un autre texte signé par Sele Dièye, ancien opposant et actuel «guéweul» de presse d’Alioune Ndoye, qui confirme, tenez-vous bien, l’argumentaire d’Abdou Khadre. Une grosse surprise d’un var qui date du 20 aout 2014.
«Agitation dans la commune de Dakar Plateau»
Et c’est bien notre Sélé Dièye qui écrit : «(…) ‘‘Kou aayé, wol sa moomé’’, dénonce-t-il, est la logique qui s’était installée, autorisant et légitimant tout règlement de compte et justifiant toutes les largesses gracieusement accordées par le maire à toute personne entrant dans sa grâce. Cette fausse compréhension des choses expliquait la passivité et l’absence de réaction des populations face aux abus et aux indélicatesses perpétrés au détriment surtout de ceux qui sont identifiés ou catalogués comme des opposants au système en place, mais également contre ceux qui se rebellent contre les formes de chantage et caprices de la cour du ‘‘petit roi’’ qui ne se prive pas de saisir les opportunités de sanctionner et d’intimider.»
«Le nouveau discours a consisté à replacer toutes les fausses certitudes à l’endroit. D’expliquer que le maire est ‘‘l’imam’’ de tous les administrés : ceux qui ont soutenu sa candidature comme ceux qui en ont soutenu d’autres. L’idéal étant de fédérer toutes les forces vives dans un esprit d’équipe ayant comme seule préoccupation, le développement de leur commune. Donc, il devait être clair pour tout le monde que les seuls enjeux des élections résidaient dans la composition du Conseil municipal qui aura à charge le choix du maire qui devra composer avec tout le monde comme stipulé dans le code des collectivités locales. La gestion participative, le contrôle citoyen, justifient entre autres, l’avènement de la décentralisation instituée pour restaurer et restituer la dignité aux populations après plusieurs dysfonctionnements, insuffisances et abus constatés avec la déconcentration.»
«Les premiers actes posés par le maire Alioune Ndoye dès son installation, ont été une surprise pour tout le monde. En effet, comment comprendre que des mesures de licenciement dirigées exclusivement sur des adversaires politiques puissent être perpétrées en priorité pendant une période transitoire. Les explications fournies pour justifier cette forfaiture sont toutes aussi saugrenues. D’autant plus que des menaces de cette nature avaient été brandies, même si, elles ont été démenties par la suite, de manière véhémente par des personnes qui s’étaient impliquées dans la campagne électorale du maire. D’ailleurs, la déception et la colère de ces personnes sont si grandes, que certains ont commencé à prendre leur distance par rapport à l’équipe, plus exactement la proximité directe du maire qui est mise à l’index.»
«Soyons clairs. Nous n’avons pas la prétention d’empiéter sur les prérogatives du Maire. Il a la liberté de poser tous les actes de gestion qu’il estime justes et nécessaires. Il est le seul à en rendre compte. Mais il doit lui aussi comprendre que la société est organisée de telle sorte, que tous les individus et tous les segments ont également les leurs, mais surtout des droits sur lesquels personne ne peut empiéter, quand bien même vous êtes une autorité. Le travail est d’abord une affaire qui relève du social, avant d’être perçu comme une dépense (allusion au salaire). Le traitement généralement infligé aux travailleurs contractuels des collectivités locales est dégradant et humiliant. Ils vivent dans l’angoisse au quotidien d’être licenciés sans droit, du fait de n’importe qu’elle saute d’humeur d’un quelconque privilégié du système. On a, par la pratique, installé dans les esprits que le sort des travailleurs, notamment des communes d’arrondissement, est lié au maire en exercice. D’ailleurs, ces derniers ont la manie de faire coïncider la fin des contrats des travailleurs avec la fin de leur mandat. Pourtant, il n’y a aucune baisse d’activité des travailleurs pendant la campagne électorale et après le scrutin. Les marchés, les stationnements, les nettoiements et toutes les activités cibles de l’assiette fiscale fonctionnent correctement ; sans oublier les secteurs non cibles pourvus en personnels pris en charge par l’institution communale, comme les postes de santé et le personnel administratif. Les hommes passent et les institutions demeurent avec leurs personnels. Le type de contrat (cdi ou cdd) obéissant à beaucoup de facteurs et réalités complexes que le législateur prend en compte pour un souci de viabilité qui ne fait pas abstraction de la dignité, de la priorité sur l’emploi aux personnes qui ont une ancienneté, une expérience, une connaissance du terrain, des repères qui constituent autant de critères objectifs. Ainsi, le simple bon sens ne saurait admettre le remplacement de ce personnel par une clientèle politique. Et ça, c’est l’argumentaire de principe.»
«Venons-en maintenant aux faits dans les détails pour une meilleure compréhension.
C’est pendant la période de transition : c’est-à-dire entre la proclamation des résultats et l’installation du maire, qu’une note de service est publiée. En voici les termes : «Il est porté à la l’attention du personnel que les contrats ont expiré depuis le 30 juin. Pour les agents désirant renouveler leurs contrats, nous leur demandons de bien vouloir formuler une demande d’emploi adressée au Maire de la commune d’arrondissement de Dakar-Plateau.».»
«A la lecture de la note de service, la cause évoquée pour le renouvellement des contrats réside dans leur expiration de fait qui ne peut être en aucun cas imputé aux travailleurs qui, de toute façon s’acquittaient toujours de leur tâche, pour le plus grand nombre parmi les personnes dont les contrats n’ont pas été renouvelés. La proposition ‘‘les contrats ont expiré depuis le 30 juin’’ atteste qu’au moment de la publication, les travailleurs étaient encore en activité et c’était en cours de mois. Ne serait-ce que pour des considérations humaines, on devait tenir compte du fait qu’ils ont des échéances à honorer (loyer, factures, dettes auprès des boutiquiers et autres créanciers sans compter ceux qui participent à des tontines pour réaliser des économies). Au lieu de cela, on renouvelle les contrats de manière sélective et arbitraire en s’arrangeant pour payer des gens qui n’ont pas réellement travaillé le mois de juillet et refuser de régulariser le mois réellement travaillé de certains travailleurs qui sont aujourd’hui dans le désarroi.»
«Les agents de santé communautaires qui exercent dans les postes de santé depuis plusieurs années en tant que bénévoles avant que la commune ne consente à les prendre en charge du temps de Fadel Gaye, ne sont pas en fait des agents qui travaillent sous l’autorité directe du maire ou de ses services. Par conséquent, un arrêt de travail ‘‘ciblé’’ directement décidé par les services de la mairie, sans un avis préalable des Icp, peut paraître très suspect. Mais quand les cibles ont un dénominateur commun qui est d’appartenir tous à des camps adverses du maire : Souadou Souaré était candidate sur la liste Plateau Jogna ; Fatou Binetou Paye est l’épouse de Moussa Ndiaye, ancien Secrétaire municipal dont Alioune Ndoye s’est séparé à cause d’un compagnonnage très difficile ; Soda Diop qui a été réintégrée par la suite, est la nièce de Fadel Gaye.»
«Au niveau des agents ciblés dans la mairie, nous avons les cas très remarqués de Ahmed Mbengue dit Pape Dia, Pape Bassirou Loum, Ndébane Guèye qui n’ont que le tort d’être indexés pro Makha Mbengue. Le chauffeur, agent à la ‘‘brigade’’ Abdoulaye Diop dit Pape Laye, fils de l’ancien chauffeur du Président Abdou Diouf, est accusé d’avoir fait partie de la garde rapprochée de Diop Sy pendant la campagne. Il y a également le cas de Hady Thiam de la coalition Taxawu Plateau. Mamy Doucouré qui pendant tout le mois durant, a assuré un intérim pour pallier l’absence de Baba Thiam, est dans le lot pour des raisons qu’on expliquera très difficilement. Soumaré est dit-on, un protégé de Mawloud Diakhaté, ancien adjoint au maire qui avait publié pendant la campagne les raisons de sa séparation de Alioune Ndoye. Amadou Tidiane Mballo, accusé d’être ‘‘l’aspergeur’’ de safara. Au regard de cet exposé, le doute n’est plus permis quant au fait que le règlement de compte politique est la thèse la plus évidente et la plus crédible.»
«Nous ne perdrons pas notre temps à des vérifications qui ne nous incombent pas ; comme par exemple des personnes qui ont perçu le salaire du mois de juillet alors qu’ils étaient dans la même situation que leurs collègues à qui on a refusé de régulariser les contrats, mais il y a un fait troublant qui mérite d’être souligné : les personnes qui ont perçu avaient accepté volontiers l’imputation sur leur salaire des tee-shirts de propagande qu’elles portaient en guise de soutien à la campagne du maire.
Au-delà de toutes les considérations évoquées plus haut, des interrogations légitimes s’imposent : comment peut-on refuser le paiement à des personnes qui ont travaillé effectivement ? Comment peut-on se permettre de régler avec l’argent du contribuable, par des moyens détournés, les frais de sa propre campagne ? Comment peut-on réprimander, sanctionner des travailleurs pour un délit d’opinion ? Un choix politique ?»
«Si on n’a pas le droit de ne pas être du même bord que le maire qui n’est que le dépositaire désigné par les populations d’une partie des compétences du président de la République qui est seul habilité à définir la politique de la Nation, ne devrait-on pas accepter que ce dernier qui a le droit avec sa signature, de dissoudre les conseils municipaux remportés par des personnes qui n’ont pas son agrément ?»
«Cela nous amène à envisager les répercussions possibles de cette affaire qui peut glisser d’une extrême banalité à une extrême complexité, à cause d’une réalité politique évidente que le parti du président de la République ne peut occulter. En effet, il ne peut pas fermer les yeux sur une instrumentalisation d’une localité comme le Plateau, érigée en Commune de plein exercice avec des moyens colossaux laissés à la guise de personnes sans scrupule qui préparent un candidat contre le Président aux prochaines Présidentielles. Le sens de notre combat n’est pas de gêner le maire, de nous opposer systématiquement à l’homme, mais nous refusons d’accepter par principe l’arbitraire, l’inacceptable. Nous voulons qu’il nous respecte autant que nous le méritons. Le Plateau n’est pas comme on veut s’en convaincre, une commune où on peut tout se permettre parce qu’on a distribué par-ci quelques sacs de riz, quelques billets pour la Mecque ou pour le Maroc par-là, ou encore quelques mandats sous le prétexte de soutien aux indigents, alors qu’un sérieux audit révélerait que toutes les actions sont en réalité toujours destinés aux mêmes personnes, aux mêmes familles, aux mêmes groupes qui perçoivent toujours leurs parts du ‘‘tong tong’’.»
«Une minorité ne peut pas exclure une majorité des affaires de la cité. Le mode de scrutin en vigueur, vaut ce qu’il vaut, c’est comme à un moment donné de l’histoire, dans certains domaines, le tirage au sort. Mais une règle même imparfaite, est une règle qu’il faut respecter, au nom de la paix sociale. C’est la raison pour laquelle les gens ont accepté sans aucune contestation ni aucun recours le résultat des urnes. Mais une lecture correcte renseigne également que si 5323 électeurs ont voté Taxawu Dakar, 7254 électeurs n’en voulaient pas. En valeur relative, près de 58% des électeurs n’en voulaient pas contre 42% seulement qui ont voté pour. Nous faisons abstraction de la part de Khalifa Sall dans ce score. Si malgré tout, les gens font preuve de sportivité, il ne lui appartient pas à lui de commencer les hostilités. Or, son entame va sans aucune équivoque, dans ce sens.»
«Il y a de la cruauté, de la méchanceté, de la condescendance, du mépris vis-à-vis des travailleurs de la mairie en général qu’on s’évertue à vouloir maintenir dans la précarité, l’insécurité, la dépendance vis-à-vis des barons politiques qui se servent d’eux comme faire-valoir. Il y en a parmi ces disgraciés certains à qui on ne reproche que leur aversion à accepter le statut de garçons-serveurs ou de pourvoyeurs de canettes, condiments et autres douceurs aux embourgeoisés. En attendant les louvoiements du maire, les familles de ces travailleurs souffrent atrocement. Si c’est cela la ‘‘Vision socialiste’’, alors moi je réalise que je n’avais pas compris mes cours.»
«Vivement la fin du calvaire des travailleurs congédiés, la seule raison de notre combat. Sélé Dièye.»
Vous ne rêvez pas. C’est bien le thuriféraire en chef qui signe.
Abdoulaye MBENGUE
Dakar Plateau, Sandial,
militant du Pds
Coordonnateur de la jeunesse Akg du Plateau
1 Comments
Réponse à Abdoulaye Mbengue
« Sélé Dieye confirme Abdou Khadre Gaye et demande au Président de sévir… » C’est une contribution signée Abdoulaye Mbengue ; Dakar Plateau ; Sandial ; militant du Pds ; coordonnateur de la jeunesse AKG du Plateau.
Elle a été publiée cette semaine dans Walf quotidien du lundi 19 juillet 2021 à la page 10 et dans le journal LE QUOTIDIEN du vendredi 23 juillet 2021 à la page 8.
J’étais loin d’imaginer que mes propos pouvaient servir de référence ou comme c’est le cas présentement, de justification à un discours de rentrée politique. Je devrais par conséquent m’en honorer, même si la sortie de l’auteur recherchait bien autre chose, si on en juge par sa caricature de ma personne « c’est en consultant le net que je suis tombé sur un autre texte signé par Sélé Dieye, ancien opposant et actuel ‘’guéweul ‘’ de presse d’Alioune ndoye … ». Je m’arrête sur cette caricature pour faire une précision très importante : cette catégorie sociale qui est méchamment stigmatisée parce qu’on pense m’atteindre de la sorte, a tout mon respect et ma considération. Dans notre Pinc, notre famille et celle-là, qui est la gardienne de notre histoire et nos maîtres de cérémonies consacrés, se sent chez elle, chez eux ; et cette relation est effectivement réciproque. Nous n’osons pas nous considérer comme supérieurs à eux ; et de toutes les façons, eux ne se considèrent comme inférieurs à qui que ce soit. Ils sont juste fièrement dans leur sacerdoce. C’est cela notre communauté ; certains monnaient à vil prix notre histoire et notre culture alors qu’ils trahissent souvent une ignorance manifeste des fondamentaux de cette communauté. Sélé Dieye est très fier d’être le « Guéweul » de toute personne de bien ; comme il est aussi le souffre-douleur des tyrans et des faux-types.
Il n’y a point de dignité sans honnêteté. La vergogne instaure en l’individu, la répugnance du faux et du mensonge. Or il n’y a pas pire mensonge que de travestir les propos des gens en les déplaçant de leur contexte ; plus grave ; d’intervertir l’ordre de déroulement des choses. Un débat posé en 2014, ne peut confirmer un propos tenu en 2021. Sélé s’était élevé 2014 contre ce qu’il considérait comme une injustice et avait battu en brèche toutes les hypothèses qu’il entrevoyait à partir de ses certitudes de l’époque. Il s’était agi de licenciements d’agents de la mairie qui étaient étiquetés adversaires du maire. Je précise que je n’étais ni directement, ni indirectement concerné. J’avais réagi spontanément comme à mon habitude au nom du principe de justice et de droit, à chaque fois que j’estime devoir le faire. Il y’a eu un bras de fer entre le camp du maire et ceux qui soutenaient ces travailleurs ; et la virulence de mes publications me distinguait du lot. Quand les choses furent aplanies avec l’intervention de dignitaires locaux, un assouplissement de la position du maire et des explications claires par rapport à la réalité de cas qui se justifiaient sans conteste, j’en avais terminé avec ce combat ; et depuis lors, rien ne m’a plus opposé au Maire, au contraire, j’ai appris à mieux le connaître et à apprécier sa rigueur et son management.
Pendant ce temps, ils étaient où, ceux qui veulent aujourd’hui étayer leur propos, par mes publications d’alors ? Ils se susurre qu’à cette époque ils négociaient des subventions et se gardaient bien de ramer à contre-courant. En clair, Sélé se battait pour qu’on tienne en compte les conséquences sur la vie des gens. Quand cela a commencé à s’amorcer, il en avait fini. Pendant ce temps, ceux qui recevaient des sous, s’étaient débinés ; jusqu’à ce qu’ils soient sevrés pour je ne sais quelle raison et qu’ils se découvrent des prédispositions pour briquer les suffrages. Cela ressemble fort à un opportunisme de très mauvais aloi. C’est la nature du charognard de se nourrir de cadavre ; on ne saurait lui en tenir rigueur ; mais la décence interdit à l’humain de faire des problèmes des gens, un fonds de commerce. D’autant plus qu’entre temps, beaucoup parmi les personnes citées ont repris leur boulot et cette page a été tourné depuis longtemps. Qu’est-ce qui est donc recherché à travers cette volonté de ramener à la surface des moments d’affrontement entre des personnes qui se sont réconciliées ?
« Et c’est bien notre Sélé Dieye qui écrit » qui revient de manière récurrente, trahit la malhonnêteté et la mauvaise fois qui caractérise la publication. « Qui écrit » laisse supposer que c’est le présent, alors que l’écrit date de 2014, c’est-à-dire 7 ans avant la sortie de AKG. Quand on désigne quelqu’un comme étant le thuriféraire en chef du Maire, il est incohérent de vouloir lui faire confirmer un propos qui soutient que ce dernier doit partir ; surtout quand le texte de référence ne date pas d’aujourd’hui.
Abdoulaye Mbengue doit comprendre avec ceux qui comme lui se sont engagés à défendre la candidature de AKG, que ce qui est attendu de leur candidat, c’est de répondre aux diverses interpellations par rapport à certains aspects de sa propre gestion et surtout par rapport à l’organisation dont il s’est accaparé pour en faire sa chose. Parce qu’avec une telle logique, Sélé Dieye pense que le danger résiderait dans le fait de faire partir un Maire qui a réussi des choses extraordinaires, pour justement remettre notre cité à la merci de quelqu’un qui a la culture de l’accaparement.
Voilà la certitude de Sélé Dieye.