La sprinteuse ivoirienne Marie Josée Ta Lou a levé un coin du voile sur les difficultés vécues avant les Jo de Tokyo

Au lendemain de la finale du 200m perdue aux Jeux Olympiques de Tokyo, Marie Josée Ta Lou est revenue sur les difficultés vécues lors des préparatifs de cette compétition. La sprinteuse ivoirienne aurait tant aimé ramener une médaille des Jeux Olympiques de Tokyo. Hélas ! La sprinteuse ivoirienne, qui a fait sensation lors des épreuves éliminatoires pour se hisser en finale du 100 m et du 200 m, revient bredouille de cette compétition. Néanmoins, elle a été marquée par les nombreux soutiens lors de ces Jeux.
«J’ai vu des Ivoiriens, des Africains, unis pour moi, mais aussi pour tous mes collègues qui se sont battus corps et âme», a-t-elle publié, ce mercredi 4 août 2021. Elle en a profité pour féliciter Ruth Gbagbi pour la médaille de bronze : «Je félicite ma sœur Ruth Gbagbi pour sa médaille.»
Ta Lou a révélé que ces 3 dernières années ont été éprouvantes pour elle. «Ces trois (3) dernières années ont été tellement difficiles pour moi, mentalement, financièrement mais surtout physiquement», a-t-elle dit, avant de lever un coin du voile sur les difficultés qu’elle a vécues avant les Jo de Tokyo : «Etre capable d’accomplir tous ces résultats à ces Jeux, alors qu’en avril, j’avais encore des doutes… mal au pied, être testée positive au Covid… Dieu seul sait.»
Elle a tenu à rendre un hommage appuyé à l’ex-Premier ministre, Hamed Bakayoko, décédé le mercredi 10 mars 2021. «J’aimerais rendre hommage à une personne, qui savait mes difficultés et n’a pas hésité à m’aider financièrement spontanément. Une personne qui n’est plus aujourd’hui. Une personne dont la mort m’affecte encore parce que sans cette personne, je ne pense pas que j’aurai pu courir à ces Jo. Feu Monsieur le Premier ministre Hamed Bakayoko qui, en 2019 et en fin 2020, m’a aidée pour mes soins, je vous remercie. Que votre âme repose en paix et que Dieu veille sur votre fa­mil­le», a-t-elle dit, avant de remercier les autorités ivoiriennes.
Ta Lou a pensé au ministère de la Promotion des sports et du développement de l’Eco­nomie sportive, non sans remercier le Comité national olympique de la Côte d’Ivoire (Cno-Civ) «pour la confiance, celle de m’avoir accompagnée dans mon rêve olympique pendant encore 5 ans».
Elle n’oublie pas la Fédé­ration ivoirienne d’athlétisme, pour le travail abattu. Ses remerciements vont également à l’endroit de son coach, à son staff managérial «Rosa Associati Management», à son manager à Abidjan.
Une «Mention spéciale» a été adressée à sa Famille (biologique, spirituelle, d’adoption, proche…). «Vous êtes formidables. Vous avez été l’oreille attentive, le soutien indéfectible. Vous avez partagé mes joies et surtout mes peines. Vous avez été l’aide, l’épaule sur laquelle je pouvais poser la tête et surtout ce soutien spirituel dont j’avais besoin», a-t-elle écrit, avant de souligner qu’elle a «tellement de personnes à remercier…».
Source : Linfodrome