Plusieurs anciens joueurs, dont le Brésilien Ronaldo, invités ce jeudi à s’exprimer sur le sujet par la Fifa, ont approuvé le projet d’organiser à l’avenir la Coupe du monde tous les deux ans.

Si les opposants au projet se multiplient, l’organisation d’une Coupe du monde tous les deux ans, exposé par Arsène Wenger dans L’Equipe le 3 septembre, possède aussi ses partisans.
Ce jeudi, dans le cadre d’une consultation auprès de 80 anciens joueurs et entraîneurs organisée par la Fifa, depuis Doha en visioconférence, plusieurs d’entre eux se sont montrés favorables à cette idée.

Ronaldo : «Si vous demandez à Messi et Cristiano, je suis sûr qu’ils diront tous oui»
Le Brésilien Ronaldo a par exemple affirmé qu’il s’agirait d’une opportunité «magnifique», tandis que l’Australien Tim Cahill lui emboîtait le pas. Peter Schmeichel s’est montré encore plus clair : «Il faut sauter sur l’occasion.» L’ancien gardien danois est même allé plus loin en estimant que tous les joueurs seraient «d’accord». Un avis partagé par le Brésilien et ancien attaquant du Barça : «Si vous demandez à Messi et Cristiano, je suis sûr qu’ils diront tous oui.»

Aleksander Ceferin : «Un massacre pour les joueurs»
Pour Aleksander Ceferin, le président de l’Uefa, l’organisation d’une Coupe du monde tous les deux ans risque de «tuer le football» et d’être «un massacre pour les joueurs». Il a agité ce jeudi, la menace d’un boycott des pays européens et sud-américains si jamais la Fifa persévère dans son intention d’organiser la Coupe du monde tous les deux ans.
Le dirigeant européen avertit, dans un entretien au Times, que pour bloquer cette idée avancée par Arsène Wenger, directeur du développement du football mondial à la Fifa, «nous pouvons (les pays européens) décider de ne pas y participer. Pour autant que je sache, les pays sud-américains sont sur la même ligne que nous. Alors bonne chance avec une telle Coupe du monde. Je pense que cela n’arrivera jamais, tellement c’est contraire aux principes fondamentaux du football».
Espérant que la Fifa se rangera à ses conclusions, le patron du football européen regrette que l’instance internationale n’ait pas discuté en amont de son projet de Coupe du monde tous les deux ans avec les confédérations continentales. «Ils ne sont pas venus vers nous, ils n’ont pas appelé, je n’ai pas reçu de lettre. Je l’ai juste appris dans les médias.»
Avec L’Equipe