Au terme d’une prestation aboutie, l’Olympique de Marseille s’est imposé dimanche contre Rennes (2-0) pour s’emparer de la deuxième place de Ligue 1. Après sa grosse performance à Monaco ponctuée par un doublé, le jeune attaquant sénégalais, Bamba Dieng, a remis ça hier en ouvrant le score devant un public marseillais acquis à sa cause.

En football plus qu’ailleurs, tout va très vite, mais il semble désormais acquis qu’il faudra bien compter sur ce cru 2021-2022 de l’Olympique de Mar­seille. La victoire à Monaco avait quelque chose de fondateur. L’équi­pe de Sampaoli l’a confirmée avec une nouvelle copie réus­sie, qui plus est face à un au­tre européen : le Stade Rennais.
Cette rencontre, les Mar­seillais l’ont dominée dans les grandes largeurs, et ils auraient pu certainement forcer le verrou rennais plus tôt avec un zeste de chance en plus. Dès les premières minutes, le pressing intense de l’Om a contraint le bloc breton à reculer.
Bamba Dieng, toujours aussi spontané, a alors fait passer un premier frisson dans la défense rennaise mais le jeune espoir sénégalais a vu son compatriote Alfred Gomis détourner sa tentative (5e). A la demi-heure de jeu, c’est un autre homme fort du moment, Guendouzi, qui a fait frémir le Vélodrome mais la tentative du milieu international français s’est écrasée sur la barre transversale (30e).
Il a fallu attendre le second acte pour voir l’Om débloquer la si­tuation. Dès le retour des vestiaires, Dieng, plus heureux, a délivré les siens en reprenant un centre au cordeau de Lirola (1-0, 48e).

Toujours en mouvement, il sent tous les bons coups
Un but qui confirme les qualités du joueur formé à Diam­bars qui avait mis dans sa poche la semaine dernière le public de Monaco en s’offrant un doublé. Toujours en mouvement et sentant tous les bons coups, Bamba a donné raison à son coach qui avait refusé de le prêter.
Ce but du Sénégalais a placé les Marseillais dans une situation plus confortable, et l’équipe de Sampaoli est alors entrée dans une phase de gestion, avant de passer la seconde à la dernière demi-heure. Et c’est finalement Harit, entré en jeu, qui a fait le break au terme d’une belle action individuelle conclue avec réussite (2-0, 71e).
Quid des Rennais ? Mal­menés dans le jeu, les hommes de Génésio ont peiné à se créer de réelles opportunités, à l’exception d’une double-occasion où Guirassy a manqué de promptitude (35e). Un tournant… Le score n’a plus évolué. Marseille récupère la place de dauphin derrière le Psg.
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