Par Alioune Badara CISS – 

 Les 23 personnes arrêtées le 15 septembre dernier  lors des affrontements entre les jeunes de Diass et des gendarmes de­vront repasser aujourd’hui devant  le juge du Tribunal de grande instance de Mbour pour être édifiées sur leur sort.  Ils avaient bénéficié de la liberté provisoire suite à un retour de Parquet. Sur les 23 personnes interpellées et  poursuivies pour atteinte à la sûreté et trouble à l’ordre public, deux avaient bénéficié d’une libération définitive et les 22 d’une liberté provisoire.
Pour rappel, le Collectif pour la défense du foncier de Diass avait convié la presse ce mercredi 15 septembre pour dénoncer l’accaparement de leurs terres par l’Apix. Selon le collectif, les 31 ha étaient destinés à l’extension du village de Sakirak, qui est coincé par l’aéroport Blaise Diagne et la Route nationale. Les populations avaient sollicité en 2007 du défunt maire Aliou Samba Ciss, une demande pour l’extension du village. Ce dernier avait même commencé à engager la procédure pour qu’elles disposent de leurs permis d’occuper. Mais, c’est en 2008 que le Président Abdoulaye Wade à déclassé cette forêt classée pour immatriculer les terres au nom de l’Apix. Le nouveau maire, Cheikh Tidiane Diouf, avait adressé un courrier à l’Apix pour qu’elle lui rétrocède les 31 ha. Ce que l’Apix avait  catégoriquement refusé. Elle a donné 5 ha pour l’implantation d’une usine.
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