Les listes candidates seront officiellement connues dans quelques jours. Certains continuent de dénoncer des «er­reurs de casting», dans le choix des têtes de liste devant briguer les mairies. Le Mouvement actif des jeunes pour l’alternance au Sénégal (Majas), devenu Mouve­ment d’appui des jeunes pour l’aide et la solidarité, est monté au créneau pour dénoncer la longévité de certains maires. «L’usure du pouvoir n’est pas au bénéfice des populations. Nous ne sommes pas souteneurs de Amadou Bâ.  La personne de Amadou Bâ ou de Moussa Sy ne nous intéresse pas, nous sommes pour l’alternance au niveau des instances de décision. Nous sommes contre la candidature de Moussa Sy à la mairie des Parcelles assainies. Un maire qui fait deux mandats doit partir et laisser la place à un autre. C’est notre philosophie», a précisé Serigne Goumba Guèye, président dudit mouvement, en marge d’une rencontre de la structure sur l’accessibilité et la sécurisation du foncier qui a eu pour cadre la Maison des  Parcellois. Sou­lignant avoir joué sa partition dans la première alternance en 2000, M. Guèye déclare que «même si le mouvement est devenu apolitique», il n’en garde pas moins «un œil attentif» sur ce qui se passe dans le landerneau politique, en suivant son évolution. C’est en 2011 que le Majas s’est mué en association qui intervient dans les actions citoyennes, ce qui lui a valu de travailler dans la Grande muraille verte lorsque le Président Abdoulaye Wade était encore au pouvoir.
Par Amadou MBODJI – ambodji@lequotidien.sn