La tenue d’une Coupe du monde tous les deux ans, au lieu de tous les quatre ans, générerait des revenus supplémentaires de 19 millions de dollars à chacune des 211 fédérations de football sur quatre ans, selon une étude commandée par la Fifa.
Billetterie, droits Tv et sponsoring porteraient les recettes de 7 milliards de dollars -une projection liée au passage du Mondial masculin de 32 à 48 équipes à partir de 2026- à 11,4 milliards, selon cette étude du cabinet Nielsen, publiée lundi, alors que l’instance mondiale tient un «sommet» à huis clos pour relancer sa réforme très controversée du calendrier international au-delà de 2024.
En créant un nouveau «Fonds de solidarité» doté de 3,5 milliards de dollars (3,1 milliards d’euros) sur les quatre premières années de la réforme, la Fifa estime donc pouvoir allouer à chaque fédération, «environ 16 millions de dollars» (14,1 millions d’euros) sur cette période.
S’y ajouterait un gonflement de l’actuel programme d’investissement, baptisé «Fifa Forward», de 6 à 9 millions de dollars par Fédération sur le même cycle de quatre ans, selon l’organisation.
Jusqu’à présent, une étude commandée par l’Uefa avait assuré qu’un Mondial biennal diminuerait les revenus des fédérations européennes, d’environ 2,5 à 3 milliards d’euros sur quatre ans.
Le Forum mondial des ligues, qui représente une quarantaine de championnats professionnels, a de son côté estimé que les compétitions domestiques pourraient perdre jusqu’à 8,5 milliards de dollars (7,5 milliards d’euros) de revenus par saison.
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