Recruté par l’Olympique de Marseille l’été dernier, le néo-Lion, Pape Guèye, est toujours au cœur d’un conflit entre le club phocéen et Watford, qui l’avait recruté durant l’hiver 2020.

Le 1er juillet 2020, l’Olym­pique de Marseille officialisait la signature du jeune milieu de terrain, Pape Guèye. Engagé jusqu’en 2024, l’ancien Havrais était annoncé comme une recrue très prometteuse. Ce­pen­dant, si les Phocéens se réjouissaient d’avoir réalisé un tel coup à zéro euro, le club anglais de Watford ne l’entendait pas de cette oreille. Car pour les Hornets, Guèye leur appartient et leurs homologues français doivent payer une indemnité de transfert.
En effet, Watford officialisait le transfert de Pape Guèye durant l’hiver 2020. Mais très vite, le natif de Montreuil a dénoncé son contrat. La raison ? Il estime avoir été lésé par son ancien agent, notamment au niveau du salaire, et a donc considéré qu’il n’appartenait plus aux Hornets.
Le 13 août 2020, le joueur se montrait d’ailleurs serein après son arrivée sur la Canebière. «Cette situation, je l’ai plutôt bien gérée. Je suis bien entouré. Je ne suis pas focalisé sur ça. Je devais rejoindre l’Om, c’était le plus important pour moi. Je suis très content d’être un joueur de l’Om.» Depuis, la presse anglaise indiquait que Watford et l’Om étaient entrés en contact pour trouver un accord.

Watford contre-attaque
Mais visiblement, les deux formations n’ont toujours pas trouvé d’accord. C’est ainsi que L’Equipe du 17 février 2021 révèlait que le club britannique a même déposé un recours devant la Fifa, pour contester la signature de Guèye à l’Om. C’est d’ailleurs l’instance dirigeante du football mondial qui a prévenu l’Om. Le quotidien confirme que les négociations entre les deux écuries ont échoué. Il restait à savoir si ce petit coup de pression de la part de Watford allait faire avancer les choses, pour ne pas aller devant la Justice.
Avec cette décision de la Fifa de suspendre l’international sénégalais en pleine Can, on constate que ce contentieux est loin d’être vidé.