Souleymane Diabaté n’est plus à présenter. Vainqueur avec le Zamalek de l’édition 2021 de la saison inaugurale de la Bal, le meneur ivoirien joue aujourd’hui sous les couleurs de l’Us Monastir, vice-championne. Contraint de quitter le tournoi de Dakar suite à une blessure, il revient sur le parcours de son équipe, première à se qualifier pour le «Final 8» de Kigali 2022.L’Us Monastir est la première équipe qualifiée pour le «Final 8». On peut dire mission accomplie ?

L’objectif en venant ici, c’était de se qualifier le plus tôt possible. Avec les matchs qu’on avait, on a réussi à se qualifier, mais on veut finir à la première place. Cela nous permettra de jouer contre le dernier de l’autre poule. On a déjà la qualification, donc l’autre objectif, c’est de finir à première place.

Tout le monde dit que vous êtes la meilleure équipe de la Conférence Saha­ra…
Tout le monde dit qu’on est la meilleure équipe mais pour moi toutes les équipes se valent. Il faut juste être sérieux. L’année dernière aussi, tout le monde disait que l’Us Monastir était la meilleure équipe et à la fin le Zamalek a gagné. Il ne faut pas se fier aux pronostics des autres, il faut juste qu’on le prouve sur le terrain.

Il vous reste un match après votre succès sur le Duc. Un mot sur l’équipe sénégalaise toujours pas qualifiée…
En arrivant ici, j’ai trouvé que le Duc était costaud. Ils ont beaucoup de bons joueurs. Après, je ne comprends pas pourquoi ça ne fonctionne pas. Mais comme on dit, c’est la loi du sport. Je souhaite que le Duc se qualifie pour aller au Rwanda parce que dans cette équipe j’ai beaucoup d’amis, beaucoup de personnes que j’aime. Je connais bien le coach, (Parfait Adjivon), l’assistante aussi (Khady Diop). J’aimerais vraiment qu’ils se qualifient au «Final 8».

Justement vous avez été absent contre le Duc pour cause de blessure contractée contre l’As Salé. Une blessure qui vous oblige à mettre fin à votre tournoi…
Je suis déçu de n’avoir pas pu terminer le match contre l’As Salé à cause d’une blessure. J’aime bien être sur le terrain dans les dernières minutes. Je n’ai pas pu l’être. Dieu merci, on a quand même gagné le match et avons confirmé contre le Duc. Mais j’aurais voulu jouer surtout contre l’équipe du Rwanda parce que je sais qu’ils ont des arrières très forts ; ç’aurait été un bon test. Malheu­reusement, je ne me sens pas capable de pouvoir jouer.

Comment se passe votre intégration au sein de l’Us Monastir ?
C’est facile parce qu’avec les Afrobasket, on a l’habitude de jouer les uns contre les autres depuis des années. Même si on ne se connaît pas personnellement, on se respecte. Par rapport à cela, l’intégration se passe très facilement. En plus, il n’y a que de bons gars dans l’équipe. Le coaching et le staff c’est parfait.
C’est quoi l’objectif avec la Côte d’Ivoire cette an­née ?
C’est de se qualifier à la Coupe du monde de 2023. On a déjà trois victoires. Et sur la deuxième phase, ce sera en Côte d’Ivoire. Si on arrive encore à prendre trois victoires devant notre public, on aura fait un grand pas vers la qualification. C’est cela l’objectif cette année avec la sélection.