«Le constat qui est fait aujourd’hui, c’est que le parc de caïlcédrats est vieillissant parce qu’il date d’avant même les indépendances. Et donc, ce sont des arbres qui sont là mais qui ont quand même atteint une certaine maturité. Maintenant la collectivité, dans sa compétence de gestion de ses ressources naturelles, est censée assurer l’entretien, le suivi et la préservation justement de ses ressources naturelles. Et c’est la raison pour laquelle les mairies ont pour habitude d’effectuer chaque année, dans le cadre des opérations pré-hivernales, des opérations d’abattage et d’élagage sur les grandes artères de la ville de Thiès. En plus de ces opérations d’abatage et ou d’élagage, il y a tous les ans pendant l’hivernage, des opérations de reboisement pour renouveler ce parc de caïlcédrats vieillissants. C’est inscrit dans nos budgets. C’est vrai que cela n’a pas été fait dans la ville depuis quelques années mais, cette année, nous comptons prendre en charge cette préoccupation. C’est inscrit en bonne ligne dans les opérations que nous allons mener. Nous allons faire un recensement de tous les sujets menaçants avec les Eaux et forêts et les services techniques communaux et après, on va procéder soit à leur abattage s’il y a nécessité, soit juste à l’élagage des branches de ces arbres. Il faut aussi noter que depuis 2014, il y a quand même beaucoup de projets de reboisement, mais le point faible reste le suivi de ces campagnes. Et dans le cadre du projet de réhabilitation et de restauration des écosystèmes avec les allemands, qui a pris fin en 2018, on a eu à renouveler les lignées de caïlcédrats sur l’avenue Caen. On est en train de le suivre pour les encadrer, afin qu’ils puissent arriver à maturation.»