2021 a été une année avec plein d’incertitudes à cause du Covid-19. Mais, l’Unicef a pu concentrer ses «efforts sur un certain nombre de questions qui ont émergé avec une pertinence accrue». Dans son rapport, l’organisation parle de «l’accès équitable aux vaccins, la lutte contre la crise de l’apprentissage et la lutte contre la violence et les abus à l’encontre des enfants». Par Dieynaba KANE

– L’Unicef, malgré la crise liée au coronavirus, a réussi à relever certains défis au Sénégal. Dans un rapport, l’organisation souligne que «2021 a été une année de défis et d’opportunités», mais «d’excellents résultats» ont été obtenus. D’après le document, 5% de croissance économique ont été obtenus en 2021 contre 1,5 en 2020. S’agissant du taux de pauvreté, une baisse a été enregistrée. Il est de 38%, contre 42.8 en 2020. Pour le taux de scolarisation, 83% ont été enregistrés, soit une baisse de 3%, parce que le taux brut de scolarisation au primaire était de 86,4% en 2020. Selon l’Unicef, le taux d’achèvement du primaire a atteint 64,9% en 2021 contre 59,8 en 2020. Quid du premier cycle du secondaire ? Le taux d’achèvement est de 41,9% contre 35,2 en 2020.
Selon l’Unicef, «garantir une vaccination sûre, équitable et généralisée était essentiel pour freiner la pandémie et accélérer la reprise». Dans ce cadre, l’organisation renseigne avoir «soutenu l’accès du pays aux vaccins contre le Covid-19, par le biais du mécanisme Covax». Cependant, lit-on dans le rapport, «seuls 11% des populations adultes ont été complètement vaccinés».
Par ailleurs, l’Unicef soutient avoir concentré ses «efforts sur un certain nombre de questions qui ont émergé avec une pertinence accrue». Parmi celles-ci, informent les auteurs du document, «figurent l’accès équitable aux vaccins, la lutte contre la crise de l’apprentissage et la lutte contre la violence et les abus à l’encontre des enfants». Tirant des enseignements de ce rapport, ils font savoir que «la précieuse leçon de 2021 est que la créativité a tendance à prospérer dans des environnements très contraints». C’est alors, ajoute l’Unicef dans son document, «que la magie opère et que de nouvelles façons de s’associer et de s’engager s’épanouissent».
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