Les revendications des attentats en Corse, le lundi 11 juillet, par le Front national de libération de la Corse (Flnc) font bouger les autorités judiciaires de France. Ainsi, le Parquet national antiterroriste de France a été saisi hier du dossier judiciaire relatif au communiqué du Flnc. L’organisation clandestine corse, d’après Nicolas Septe, procureur de la Répu­blique près le Tribunal d’Ajaccio, a revendiqué «16 at­ten­tats, principalement contre des résidences secondaires», des entreprises du bâtiment et des véhicules policiers, sans préciser les dates de celles-ci. Le procureur Septe s’est désisté au profit du Parquet national anti-terroriste de France.
Autre précision du parquetier en chef d’Ajaccio : la Sous-direction antiterroriste (Sdat) était également saisie. Alors que la police judiciaire est, quant à elle, co-saisie de l’enquête.
Dans son communiqué transmis à la presse locale, le Flnc fait état d’un peuple corse tué par «la France, le système économique mondial et une partie de (leur) peuple qui s’en fait complice».
Par M. T. DIATTA  – mdiatta@lequotidien.sn