Le ministre de l’Education nationale a présidé hier, le séminaire de rentrée des classes 2022-2023. La rencontre, qui dure deux jours, est un moment privilégié d’introspection pour tirer le bilan de l’année scolaire écoulée, mais aussi de décliner la feuille de route pour l’année scolaire 2022/2023.Par Badé SECK
– Dans ses nouveaux habits de ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne a salué l’engagement de tous les acteurs de l’école, à la veille de la rentrée. Pour le ministre de l’Education nationale, cette volonté traduit l’intérêt tout particulier qu’ils accordent au système d’éducation et de formation. «Vous comprendrez certainement tout le plaisir que j’ai à présider la cérémonie d’ouverture du présent séminaire de préparation de la rentrée des classes 2022-2023», précise-t-il. Le séminaire de rentrée des classes est un moment d’intenses réflexions sur le bilan de l’année scolaire écoulée et de programmation pour celle à venir.
A ce titre, Cheikh Oumar Anne indique qu’il compte s’inscrire dans la continuité pour achever le travail déjà «bien fait», réalisé par son prédécesseur, Mamadou Talla. «Je voudrais vous rassurer de ma volonté d’inscrire mon action dans le processus initié par mon prédécesseur, le ministre Mamadou Talla. Permettez-moi, une fois de plus, de lui rendre un hommage appuyé pour l’action déterminée qu’il a eu à conduire à la tête du département avec votre soutien multiforme», salue l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur.
Aujourd’hui, sa feuille de route se décline suivant les cinq priorités définies pour le quinquennat 2019-2024 : il s’agit de promouvoir un climat social apaisé dans le secteur, de renforcer l’efficacité et l’efficience du système éducatif, de renforcer les capacités des enseignants et la qualité du pilotage dans l’école, d’assurer à tous, une éducation de base de qualité et de systématiser l’éducation aux valeurs. «Ces priorités représentent, selon Cheikh O. Anne, des leviers pour opérationnaliser la volonté du président de la République, relative au développement d’une école pour tous, d’une école viable, stable et pacifiée, d’une école de qualité.» Il cite les conclusions des Assises de l’éducation et de la formation en août 2015. «Elles impliquent, poursuit-t-il, conformément à la Lettre de politique générale pour le secteur (Lpgs) de l’éducation et de la formation et son cadre d’action, le Paquet-Ef, une gouvernance partenariale plus efficace, plus efficiente, plus inclusive et plus transparente à travers un dialogue pluriel avec une meilleure participation de toutes les familles d’acteurs de l’école.»
Cheikh Oumar Anne s’est félicité des accords historiques signés entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants en mars 2022, pour la revalorisation de la fonction enseignante, à travers la hausse substantielle de la rémunération des personnels de l’éducation et de la formation. Ils ont permis la stabilité du système. «Je voudrais remercier et féliciter vivement toutes les parties prenantes (gouvernement, organisations syndicales, organisations de la Société civile, partenaires techniques et financiers et autres acteurs) qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à la conclusion de tels accords», dit-il. Des accords qui, aux yeux du ministre de l’Education, n’ont pas été vains. Ils ont permis cette motivation et cette stabilité et ont contribué aux résultats satisfaisants notés aux examens scolaires de 2021-2022. Il s’agit respectivement d’un taux de réussite de 73,8% au Cfee, 53,94% au Bfem et 51,99% au Baccalauréat.
A quelques jours de la rentrée 2022-2023, le ministre de l’Education nationale espère la consolidation, voire l’amélioration des résultats scolaires. Cet objectif demeure donc un défi à relever dans la solidarité, l’abnégation, la créativité et l’esprit d’innovation pour favoriser l’épanouissement de nos enfants et améliorer sensiblement les taux de réussite aux différents examens scolaires. «Je reste convaincu qu’en affinant nos stratégies et méthodes d’action, à tous les niveaux, nous pouvons favoriser l’épanouissement de nos enfants et améliorer sensiblement les taux de réussite aux différents examens scolaires», a-t-il déclaré.
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