Vulgarisation des projets et programmes de l’Etat : Abdoulaye Saydou Sow invite les directeurs à communiquer

Le Programme zéro déchet et le Programme des 100 000 logements sont très attendus par les populations. C’est pourquoi, lors de l’atelier d’évaluation et de planification des projets et programmes du ministère de l’Urbanisme, du logement et de l’hygiène publique ouvert lundi, à Saly, Abdoulaye Saydou Sow a invité ses agents à travailler ensemble pour l’atteinte des objectifs fixés. Mais surtout à communiquer sur ces projets et programmes en des termes clairs et accessibles pour la population. Mais tout en restant réalistes dans la réalisation.
«Il faut fixer des objectifs réalisables. L’année dernière, pour ce qui concerne le Programme cadre de vie avec les entrées de ville, par exemple, nous avions un objectif de 7 ouvrages à construire, mais finalement, ce sont deux seulement qui ont été réalisés. Donc, il nous faut des objectifs clairs pour chaque programme…», a déclaré le ministre. Avant d’inviter les directeurs généraux à partager les programmes avec les populations. «L’Administration est très simple, ce qui est compliqué, c’est d’utiliser un langage compliqué inaccessible aux populations. Or, nous travaillons pour les populations. Il faut qu’on partage ces programmes publiquement. Sur la communication, on avait retenu d’engager solidairement la bataille. Aucune gestion de manière isolée, aucun cabinet de manière isolée ne peut prendre seule en charge la question de la communication. Il faut prendre la question de façon solidaire, efficace et urgente, et avec le langage que comprennent les populations», plaide Abdoulaye Saydou Sow.
Et pour y arriver, le ministre de l’Urbanisme exhorte les acteurs du ministère à s’approprier les réseaux sociaux. «Il ne faut pas avoir peur d’affronter les problèmes. Il faut que tout le monde soit impliqué dans la communication, et la communication au sommet, nous devons aussi la partager dans les divisions régionales. Car certaines divisions régionales sont presque anonymes, si nous allons dans les régions. Nous devons conjuguer nos efforts…», considère M. Sow.
Par Alioune Badara CISS(Correspondant) – abciss@lequotidien.sn