Après la qualification, Aliou Cissé a affiché sa joie en attendant de faire face dimanche à l’angleterre.La victoire

«Je salue la performance des joueurs. J’ai beaucoup aimé la manière et surtout le caractère que j’ai vu dans cette équipe. C’est quelque chose de nouveau : à savoir se battre, garder un score. Cette année, on a eu à jouer des matchs compliqués et décisifs comme la finale de la Can contre l’Egypte, mais aussi les barrages de la Coupe du monde. On a un bon mental, une expérience collective qui nous permet aujourd’hui de mieux préparer ces genres de match.»

Changements au milieu
«J’ai la connaissance de ce groupe que j’ai constitué depuis pratiquement sept ans. Je connais leur niveau, je sais ce qu’ils sont capables de faire. Un garçon comme Pape Guèye, Pathé Ciss, s’ils sont là, c’est parce qu’ils ont le niveau. Mais le football, ce n’est pas seulement des individualités, c’est le collectif, un schéma tactique où tout le monde adhère.»

Performance de Iliman Ndiaye
«Je tiens à le féliciter, mais aussi l’ensemble du groupe. S’il a fait un bon match, c’est parce qu’il y a eu du collectif. Il y avait Sabaly ou Gana Guèye à côté de lui. Ce sont des garçons qui doivent faciliter l’intégration de jeunes joueurs comme Iliman. Il a eu sa chance, il a montré de belles choses, surtout en première période. Nous sommes satisfaits de ces joueurs qui ont hissé haut le drapeau du Sénégal et de l’Afrique.»

Le match «revanche» de Ismaïla Sarr
«Ismaïla, ce n’est plus un jeune joueur. Il fait partie des cadres, ils sont devenus des adultes. Ils sont pour certains à dix ans de carrière ou plus. Si Ismaïla prend ses responsabilités, je trouve ça tout à fait normal. Sur le penalty, il a pris ses responsabilités. Et c’est ce qu’on attend d’un footballeur de haut niveau. On le félicite et aussi l’ensemble de l’équipe.»

Victoire dédiée à Bouba Diop
«En effet, on dédie cette victoire à Bouba (Diop) qui nous a quittés il y a deux ans. Mais aussi nous pensons à Bruno Metsu qui nous a conduits pour la première fois en Coupe du monde, c’était en 2002. Je pense également à Jules François Bocandé, El Hadji Malick Sy «Souris». Des gens qui ont longtemps œuvré pour la réussite du football sénégalais.»