Accompagnement des organisations paysannes de Tambacounda : Agro-Beydaaré Sénégal à la rescousse du Cger

Par Par Abdoulaye Fall (Correspondant) –
Pour un meilleur accompagnement et encadrement des organisations paysannes dans la région de Tambacounda, le groupement Agro-Beydaaré Sénégal est venu la rescousse du Centre de gestion d’économie rurale (Cger) de la région. Cette entreprise agricole a en effet mis à la disposition du Cger, un important lot de matériels d’une valeur de 206 millions de francs Cfa, pour son fonctionnement. La cérémonie de remise de ce matériel a été présidée par le ministre de l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire, en visite à Tambacounda. Saluant cet appui, Aly Ngouille Ndiaye a rappelé que les Cger constituent un instrument de développement qui cherche à offrir des services dans la gestion comptable, organisationnelle et financière des organisations paysannes. C’est pourquoi l’appui du groupement Agro-Beydaaré Sénégal est, selon lui, d’une importance capitale.
Le président du groupement Agro-Beydaaré, Tidiane Diallo, dit avoir consenti plus de 200 millions de francs Cfa dans l’achat du matériel. De quoi réjouir le ministre Aly Ngouille Ndiaye qui, dans les détails, explique qu’il s’agit de motos, d’ordinateurs portables et fixes, de vidéoprojecteurs, de mobilier de bureau, entre autres. L’objectif, explique le ministre Aly Ngouille Ndiaye, est de permettre au Centre de gestion et d’économie rurale de pouvoir pleinement jouer le rôle qui lui est dévolu. «C’est une expérience qui a connu des succès ailleurs. Et c’est pourquoi nous avons pensé à l’implanter ici à Tamba, à Kédougou et à Vélingara. Il vous permettra de sortir de l’informel», a dit le ministre aux producteurs.
Le centre de Tambacounda a déjà reçu l’adhésion de plus de 1500 membres.
Les Cger ont pour mission d’encourager et de favoriser le développement durable, équitable et harmonieux du secteur de l’agriculture, de former les organisations paysannes de la région en matière de comptabilité, de gestion et de prise de décision, entres autres. Mieux, ajoute Aly Ngouille Ndiaye, les formations reçues permettront aux organisations de producteurs de se formaliser et d’avoir une traçabilité dans leurs gestions. Ce qui va les tirer des griefs de l’informel, a aussi souligné le ministre de l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire.
Le secteur agricole est très pourvoyeur d’emplois. Seulement, il y a beaucoup de choses qui se font dans l’informel. Avec les Cger, il y aura de grands changements, espère le ministre qui demande l’adhésion massive des organisations de producteurs de la région de Tambacounda au Cger.
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