La Société nationale des habitations à loyer modéré (Sn Hlm) connaît une montée en puissance avec la production en 2022 de plus de 300 logements et 1500 parcelles aménagées entre Dakar et les régions, affirme son Directeur général, Mamadou Sy Mbengue. «Entre 2019 et maintenant, nous avons une montée en puissance avec la production en 2022 de près de 1500 parcelles aménagées, plus de 300 logements entre Dakar et les régions», a-t-il dit jeudi au cours d’un «Road Show» organisé dans le cadre des portes ouvertes de la Sn-Hlm (25-27 mai).
Cette journée de lancement est dédiée aux partenaires techniques et financiers qui interviennent dans le secteur de l’immobilier. Selon son Dg, la Sn-Hlm a entamé plusieurs chantiers à travers le pays, notamment à Dakar, Thiès, Kébémer, Saint-Louis, Fatick, Kaolack, Sokone, Vélingara, Casamance et Tambacounda. Elle prévoit d’étendre ses activités à Podor, Bakel, Kédougou et Sédhiou. Il se dit conscient que les structures nationales évoluant dans le secteur immobilier doivent s’adapter et être davantage compétitives face à la concurrence des acteurs du privé.
«Nous sommes confiants parce que le président de la République a décidé de nous accompagner […], il a demandé au Fonds pour l’habitat social de mettre à la disposition de la Sicap et de la Sn-Hlm, 10 milliards F Cfa dont les 5 milliards F Cfa vont être libérés dans les jours qui viennent», a-t-il assuré. Avec l’accompagnement des pouvoirs publics, les sociétés immobilières publiques -la Sn-Hlm et la Société immobilière du Cap-Vert (Sicap)- pourront concilier «cet équilibre entre une offre sociale et une rentabilité», a indiqué Mamadou Sy Mbengue, selon qui «le logement n’est social que quand l’Etat intervient».
La Sn-Hlm veut par ailleurs développer la location simple pour permettre aux Sénégalais de bien se loger, à des coûts supportables. «Récemment, le gouvernement a parlé de diminution des coûts du loyer, mais la véritable solution, c’est que les promoteurs publics, Sicap et Sn-Hlm, soient accompagnés et qu’on inonde le marché de logements et qu’on soit des régulateurs sur le loyer», a-t-il avancé.