Le procès de l’affaire Sweet Beauté pour «viols et menaces de mort», opposant l’ex-masseuse Adji Sarr au leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, refait surface. Ce, après que le président de la Chambre criminelle avait requalifié les faits et prononcé la condamnation de M. Sonko à 2 ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse et à payer à Adji Sarr la somme de 20 millions de francs Cfa à titre de dommages et intérêts et une amende de 600 mille francs.

Le leader de Pastef condamné à 2 ans pour corruption de la jeunesse

Après ce jugement en première instance, qui a connu son épilogue, la partie civile, Adji Sarr, a décidé d’interjeter appel par le biais de ses avocats. Cette décision rendue publique hier survient après celle de l’ancienne patronne de la masseuse, Mme Ndèye Khady Ndiaye, qui a été actée dans le courant de la semaine dernière. Cette dernière, privée d’avocat lors du jugement en première instance, a été condamnée à la même peine que le président du parti Pastef pour incitation à la débauche, en plus d’une amende de 600 mille et des dommages et intérêts à hauteur de 20 millions à payer solidairement avec Ousmane Sonko à la plaignante.