Avec une enveloppe de près de 8 milliards, l’Usaid appuie le gouvernement du Sénégal dans la gestion des finances publiques. Cet appui va se dérouler de 2022 à 2025. L’objectif de cet accompagnement est d’arriver, par le biais de la Société civile, à permettre aux populations qui sont les contribuables à mieux s’imprégner de la gestion des finances de leur pays, du budget en un mot. Dans le cadre d’une rencontre regroupant les acteurs intervenant dans le cadre de ce projet, des membres de la Société civile et la presse ont pu avoir un aperçu de cette initiative lancée le 3 janvier 2022.

Dans la démarche, les membres de la Société civile appelés à intervenir dans ce projet devront mener des activités dont le but demeure l’amélioration de la transparence, mais également une participation qualitative des citoyens à la mise en œuvre du processus budgétaire. A travers 21 projets qui seront vulgarisés par 10 organisations de la Société civile sélectionnées pour la conduite de cette importante initiative, si l’on suit les explications de M. Jean-Marc Lepain, chef du Projet Usaid d’appui à la gestion des finances publiques, nos compatriotes devraient être mieux outillés pour arriver à cerner les enjeux qu’il y a autour du budget. «Nous apportons un soutien conséquent sur le plan financier et qui se traduit essentiellement par des formations. Nous avons travaillé avec la Société civile pour mettre en place un certain nombre de projets», informe M. Lepain.

Mamadou Mansour Diagne du projet Usaid d’appui à la gestion des finances annonce un «déploiement à l’échelle des différentes régions du Sénégal, dans une logique de collaboration avec les organisations de la Société civile». «Depuis de nombreuses années, beaucoup d’organisations de la Société civile travaillent dans la transparence budgétaire», fait remarquer M. Diagne. Ce dernier d’ajouter que «le projet vient en appui pour permettre un déploiement plus large et une proximité beaucoup plus appropriée». L’équipe de coordination du projet Usaid compte développer plus de proximité avec les membres de la Société civile afin de «permettre aux populations d’avoir un accès et une meilleure compréhension des questions de budget et le suivi des investissements qui sont faits dans leur localité». «Globalement, les organisations communautaires de base travaillent avec des associations de quartiers, les associations de jeunes et des groupements féminins représentatifs des populations», souligne encore Mamadou Mansour Diagne.
Par Mamadou T. DIATTA – mdiatta@lequotidien.sn