Alors que la Coupe du monde féminine débute dans un peu moins de deux semaines (le 20 juillet pour être exact), les joueuses du Nigeria, qui font partie du Groupe B en compagnie du Canada, de l’Australie et de l’Irlande, ont prévu une grève et un boycott.
En cause ? La Fédération nationale aurait refusé de verser 30% du 1, 5 million de dollars prévu pour le groupe, ainsi que les primes de match. D’après le média nigérian Punch, six joueuses de l’équipe dont la capitaine, Onome Ebi, se sont longuement réunies pour prendre cette décision qui doit forcément représenter un déchirement à l’aube de ce qui est censé être le rêve d’une vie. Sous couvert d’anonymat, une joueuse des Super Falcons a notamment déclaré : «Nous allons aller de l’avant pour faire valoir nos revendications. Nous sommes prêtes à aller jusqu’à manquer notre premier match contre le Canada le 21 juillet, parce que cela doit cesser.»
Afrique du Sud : Motsepe éteint la crise
Notons que l’Equipe féminine de foot d’Afrique du Sud est aussi en plein conflit avec sa Fédération, alors que la Coupe du monde démarre bientôt. Le fond du problème est la différence de traitement entre les genres. Notamment les montants des primes aux compétitions et selon les objectifs. Une situation qui a motivé leur grève récente. Celle-ci a heureusement trouvé une issue heureuse par l’entregent de Patrice Motsepe. Mais il ne fait que différer le problème pour l’après-Coupe du monde.
La Fondation créée par le président de la Caf et homme d’affaires milliardaire, Patrice Motsepe, est intervenue mercredi pour résoudre le différend salarial entre les joueuses sud-africaines devant prendre part à la Coupe du monde féminine et leur Fédération.
Pour cela, la Fondation Motsepe a mis sur la table 320 000 dollars (près de 294 000 euros). Cette manne est à partager entre les 23 joueuses participant à la Coupe du monde féminine. Les responsables fédéraux, lors d’une conférence de presse à Johannesburg, en ont informé l’opinion.