Juan Branco est maintenant à l’abri de poursuite en France. La procédure entamée par le Quai d’Orsay a été, selon Le Monde, classée sans suite.

« L’infraction de divulgation d’informations personnelles permettant d’identifier ou de localiser une personne et exposant à un risque direct d’atteinte à la personne ou aux biens n’apparaissant pas suffisamment caractérisée » a conclu le parquet de Paris.

Le ministère français des affaires étrangères avait signalé de l’avocat de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko. Juan Branco avait communiqué, lors d’un point de presse, les noms, les numéros de téléphone, les adresses électroniques et les numéros de matricule d’agents de la France en poste au Sénégal.

L’avocat de Ousmane Sonko informait, en ce moment, du dossier instruit contre l’Etat du Sénégal auprès de la Cour pénale internationale. Un dossier constitué à la suite des répressions des manifestations de juin 2023 consécutives à la condamnation du leader du Pastef pour corruption de la jeunesse.

Les agents français avaient, selon lui, aidé le Sénégal à réprimer les manifestants.