Pablo Longoria a fait une incroyable proposition aux dirigeants de Ligue 1 en ce qui concerne le déroulement de la Can en janvier. Le patron de l’Om proposerait l’arrêt du championnat durant la compétition africaine.

Le sujet avait fait grand bruit l’année dernière, cette année, cela se dessine également concernant l’organisation de la Can en hiver et non en été, en raison des conditions climatiques défavorables en Afrique.

La prochaine Can se déroulera en Côte d’Ivoire en janvier, en raison des fortes pluies au pays lors de la période juin-juillet. Ce qui signifie que la compétition va se dérouler au milieu des championnats européens.

Une situation qui n’arrange pas du tout certains clubs, comme l’Olympique de Mar­seille qui a dans ses rangs plusieurs internationaux africains. Parmi eux, on compte Ismaïla Sarr, Iliman Ndiaye, Pape Guèye (Sénégal), Ounahi, Harit (Maroc), Aubameyang (Ga­bon), Kondogbia (Républi­que Centrafricaine) et Mbemba (Rd Congo). Le président de l’Om, Pablo Longoria, sait que le déroulement de la Can prévue en janvier affaiblira son équipe.

Face au grand nombre de Marseillais qui pourraient être absents, le président de l’Om a émis l’idée d’une réforme de la Ligue 1 où le championnat s’arrêterait durant le mois de la Can.

«On doit faire avec. C’est quelque chose qu’on prend en considération quand on fait le recrutement, mais on ne peut pas faire l’équipe en fonction de la Can. Ce ne serait pas respectueux. On ne fait pas une équipe pour 6 mois, mais pour l’avenir. Baser toute une stratégie sur une compétition d’un mois, c’est risqué. C’est vrai qu’on doit s’adapter et prendre cela en considération», a d’abord lâché Longoria. Avant de conclure avec une interrogation : «Mais on devra se poser cette question : et si on fermait le championnat de France durant la Can ?»
Pour rivaliser avec le Paris Saint-Germain ou encore le Rc Lens, l’Olympique de Marseille sait qu’il doit compter sur toutes ses forces. Et le mois de janvier à février est une période-clé de l’année où les clubs balancent souvent dans le bon ou mauvais. Une chose est sûre, les représentants de ces stars africaines seront très attendus durant cette période.

Pour rappel, Michel Der Zakarian, l’entraîneur de Montpellier, a déjà poussé un énorme coup de gueule contre la Can. Le technicien a évoqué la saignée africaine à venir pour La Paillade en hiver. En janvier 2024, les Héraultais seront effectivement orphelins de plusieurs cadres internationaux africains qui disputeront la Can 2023, prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire. Les Maliens Falaye Sacko (32 capes) et Kiki Kouyaté (25 capes), et le Guinéen Issiaga Sylla (74 capes) pourraient en effet rater jusqu’à cinq matchs de championnat et trois rencontres de Coupe de France. Le Camerounais Enzo Tchato pourrait également manquer à l’appel en cas de qualification des Lions Indomptables pour la phase finale.
Comme pour mousser un débat qui ne fait que commencer.

Ismaïla Sarr promet le feu : «Avec Iliman Ndiaye, on va envoyer fort»

Cet été, l’Olympique de Mar­seille a recruté les Sénégalais Ismaïla Sarr et Iliman Ndiaye pour booster son attaque. Présenté ce vendredi à la presse, le premier nommé a déjà formulé une promesse au nom du duo.
«Iliman, on se voyait souvent en sélection, c’est naturel d’évoluer ensemble. Avec lui sur le terrain, je vous garantis qu’on va faire un bon duo, on va envoyer fort !», a lancé le transfuge de Watford. Qui ajoute : «Je crois que tous les footballeurs africains rêvent de jouer dans un grand club comme l’Olympique de Marseille. De plus, au Sénégal, il y a énormément de supporters de l’Om. On m’a proposé un projet et je n’ai pas trop réfléchi. Il fallait que j’accepte et que je vienne relever le défi de battre les records des Sénégalais qui sont passés ici.»

hdiandy@lequotidien.sn
(avec afriquesports)