Les réseaux sociaux sont des lieux de bonnes et de mauvaises pratiques. Si une catégorie de personnes s’en sert pour distiller les bonnes pratiques, d’autres en font un moyen pour arnaquer des personnes en leur vendant du rêve, poussant même le bouchon en utilisant des documents signés d’une autorité pour ferrer des citoyens. Ce n’est pas la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui dira le contraire, pour avoir vu son entête utilisé par des «personnes mal intentionnées» faisant miroiter un recrutement de personnel qu’elles attribuent à la Cena en vue de la prochaine élection présidentielle du 25 février prochain.
La Cena précise qu’elle n’a rien à voir avec «des publications relatives à des recrutements qui lui sont attribués à travers des pistes sur les réseaux sociaux». C’est ainsi que, par le canal d’un communiqué dont Le Quotidien a eu copie hier, l’organe de supervision des élections au Séné­gal «décline toute responsabilité par rapport à cette affaire tout en se réservant le droit d’y donner toute suite appropriée».

Rappelant que depuis quel­ques jours, certains réseaux sociaux et groupes de discussions relaient une publication à l’entête de la Cena (Com­mission électorale nationale autonome) faisant état d’un appel à candidatures en vue du «recrutement (d’un) personnel ad hoc pour les prochaines élections générales» (sic), tout en «accompagnant leur post d’un lien censé conduire à un site destiné à recueillir les candidatures des personnes intéressées», la Cena de signifier que «l’auteur en publie un autre annonçant que des postulants ont été sélectionnés tout en demandant à ces derniers de continuer à partager le lien le plus largement possible». «Une personne avertie en vaut deux», tel est l’adage que s’approprie le Cena pour prendre les devants pour parer à toute éventualité.
Par Amadou MBODJI – ambodji@lequotidien.sn