Pour assurer correctement les déplacements des agents du développement communautaire, il fallait doter les différents services départementaux de moyens de locomotion pour permettre à ces fonctionnaires, qui évoluent dans les filets sociaux du Programme national des bourses familiales, d’être sur le terrain. Par Alioune Badara NDIAYE –

Les services départementaux du développement communautaire ont été dotés de motos pour assurer leur intervention dans leurs zones d’actions. La remise des engins acquis à travers le Projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire (Papsa), sur financement de la Banque mondiale, s’est déroulée jeudi à la sphère ministérielle. «Ce sont 46 motos pour tous les services départementaux du développement communautaire. Mais également 16 autres pour les agents qui sont dans les programmes filets sociaux du Programme national des bourses familiales», a relevé Thérèse Faye Diouf, Ministre du développement communautaire, de la solidarité nationale et de l’équité sociale et territoriale (Mdcsnest). Le coût global du financement est de 139 millions de francs Cfa. «Ça aide et facilite la mobilité de ces agents qui sont appelés à faire beaucoup de choses sur le terrain. Ce sont eux qui sont au niveau opérationnel, que ce soit pour les bourses familiales, les activités de développement communautaire, mais aussi toute autre activité», a souligné la Mdcsnest. «C’est une occasion de montrer à ces agents que nous sommes très sensibles à leur condition de travail et que le gouvernement est prêt à les accompagner, à continuer à développer leurs activités qui vont dans le sens de mettre en œuvre la politique du chef de l’Etat, c’est-à-dire l’équité territoriale et sociale à travers la justice sociale et l’inclusion», a-t-elle ainsi poursuivi. Une acquisition qu’a saluée Demba Diouf, Directeur régional du développement communautaire de la région de Diourbel. «Ce sont des motos qui seront très utiles dans le déroulement de nos missions, et certainement ça va soulager beaucoup les populations qui sont dans les coins les plus reculés (…) nos agents veilleront à en faire bon usage. Nos déplacements étaient très difficiles car il n’y avait que les directeurs qui avaient des véhicules», a-t-il dressé avec satisfaction.
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