Le Pape François et le Vatican ont finalement décidé d’autoriser la bénédiction des couples de même sexe au nom de l’ouverture de l’église aux minorités.
Pourtant, le dernier synode sur l’avenir de l’Eglise catholique avait rejeté une telle orientation au nom de son attachement aux principes cardinaux fondés autour des valeurs sacro-saintes de la famille.

En termes de management des hommes, il faut savoir écouter ses équipes et non pas aller à l’encontre de leurs conseils. Qui plus est en matière de foi.
Comme il fallait s’y attendre, les évêques  africains, réunis à Accra le jeudi 11 janvier 2024, se sont opposés à une telle mesure qui va à l’encontre de la loi de Dieu, des enseignements de l’Eglise et des sensibilités culturelles.

Pour rappel, nous avions il y a quelques semaines, pressenti ces développements. In extenso, nous avions écrit ce qui suit dans un post sur Linkedin daté d’il y a 3 mois. «Le jour où les religions monothéistes du monde accepteront de transiger, pour des raisons soi-disant humanitaires, dans des aventures et compromissions modernistes contraires à leur message historique, ce sera inévitablement le début de leur fin. Il est imprudent d’altérer le message divin. La famille (couple homme/femme) a été, est et restera à jamais la seule constante recommandée par Dieu. C’est ma ferme conviction.»

Aujourd’hui, la situation nous paraît préoccupante puisqu’elle touche évidemment un fondement essentiel de la foi.

Je pense qu’une stratégie savamment mûrie est en train d’être déroulée à l’échelle de la planète par certains lobbies internationaux, avec à la clé quatre axes tactiques :

1. Maîtriser les circuits de décision  politiques, économiques et financiers, grâce notamment à l’accession de jeunes sans grande expérience au sommet des pouvoirs. Faire de ces jeunes dirigeants aux comportements peu conventionnels socialement, des exemples à suivre ;
2. Infiltrer les obédiences religieuses afin de  banaliser la foi des croyants ;
3. Mettre à profit le canal du sport mondial (football notamment)  pour influencer des milliards de jeunes vulnérables ;
4.  Utiliser le canal des Ong et autres organisations internationales pour exercer des pressions sur les dirigeants et les plus démunis, notamment ceux du Sud.
Au nom de quoi, une civilisation décadente, au bord de l’abîme, s’arroge-t-elle le droit de vouloir imposer à toute la planète des valeurs aux antipodes de nos valeurs culturelles et religieuses ?

Devant autant de défis et menaces, les croyants du monde entier devraient redoubler de vigilance afin de contrecarrer ces manœuvres maléfiques.
Ce qui est sidérant, c’est que presque personne n’ose maintenant lever le plus petit doigt pour dénoncer ces déviations, que l’église et les autres religions qualifient à juste titre d’abomination.

Contrairement à l’Américain Samuel Huntington qui prédisait dans la généralité la plus totale le choc des civilisations, nous pensons de notre côté que la menace à la paix mondiale viendrait concrètement du conflit irréversible entre l’islam et la pensée occidentale. Le premier recentrant ses actions autour de la foi et le respect absolu des obligations divines et ce, sans aucune compromission possible, tandis que le second met l’accent sur la liberté de l’homme et la remise en cause permanente des lois universelles.
Entre les deux,  hélas il n’y a pas de compromis possibles.

L’humanité doit prendre garde à ne pas aller vers le chaos en altérant les enseignements de Dieu qui nous observe.
Magaye GAYE 
Economiste international