Beach soccer – Coupe du monde «Dubaï 2024» : Le Sénégal s’appuie sur un groupe expérimenté et un staff renforcé
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Le Sénégal aborde la 22ème édition de la Coupe du monde de beach soccer aux Emirats Arabe Unis avec beaucoup de confiance. S’appuyant sur un groupe expérimenté de joueurs où il n’y a que trois novices, les champions d’Afrique comptent faire mieux que lors de la dernière édition où ils se sont arrêtés au stade des demi-finales.Par Amadou MBODJI –
L’Equipe nationale de beach soccer est présentement à Dubaï pour y disputer la Coupe du monde de la discipline qui aura lieu du 15 au 25 février 2024. Logé dans la Poule C, en compagnie de la Biélorussie, du Japon et de la Colombie, le Sénégal s’appuie sur un groupe de joueurs expérimentés pour espérer décrocher enfin le titre mondial.
«Pour le groupe, il n’y a que trois qui n’ont pas joué une Coupe du monde parmi les douze joueurs choisis par le sélectionneur. C’est l’attaquant Seydina Issa Laye Niang, le défenseur Seydina Laye Gadiaga, qui sont dans la même équipe, celle de Malika. Il y a aussi Al Ousseynou Faye, le deuxième gardien, qui a remporté le championnat de beach soccer avec Ngor Almadies. Les neuf qui restent ont joué soit une Coupe du monde ou deux à trois. Et je crois que le plus titré c’est Al Seyni Ndiaye, qui en sera à sa huitième Coupe du monde. Voilà, c’est un groupe qui a vraiment de l’expérience et qui peut s’en sortir», explique Ibrahima Ndiaye Chita.
Le Manager général de l’Equipe nationale, joint depuis Dubaï, de poursuivre : «On a fait une très bonne préparation. Nous disons que nous voulons gagner cette Coupe du monde-là. Et c’est possible, vu la qualité du groupe qui est là.»
Claude Barrabé, en renfort !
Au niveau du staff technique, l’équipe s’est aussi renforcée avec l’arrivée de Claude Barrabé (photo). L’ancien sélectionneur de Madagascar sera aux côtés du sélectionneur Mamadou Diallo.
Chita confirme : «En effet, on a eu un soutien de taille en la personne de Claude Barrabé, qui a été l’entraîneur de Madagascar et que nous avons rencontré en 2015 aux îles Seychelles pendant la première Coupe d’Afrique. En ce temps-là, j’étais intérimaire sur le banc. La Fédération a fait appel à lui de concert avec la Fédé française. Il est là depuis presque deux mois pour aider Diallo dans la préparation, surtout tactique. Je crois vraiment que sa présence ici sera d’un apport considérable.»
Sur l’état d’esprit du groupe, Chita rassure : «tout ce que je peux dire, c’est que l’ambiance est au beau fixe. Il y a beaucoup de motivation. Il faut voir que la Fédération, que nous tenons à remercier, a mis tous les moyens qu’il fallait pour que l’équipe soit dans de très bonnes conditions de préparation. Ça, vraiment, il faut l’avouer. Et je crois que notre discours reste le même : on est focus sur la Coupe du monde. Nous voulons certes jouer la Coupe, mais nous voulons la remporter. Je crois qu’avec ce que j’ai vu, on a les éléments qu’il faut pour remporter ce trophée-là», insiste-t-il.
Les Lions, qui ont joué, hier en amical, l’Italie ( ), entrent en lice le 16 février prochain contre la Biélorussie, avant de s’expliquer, deux jours après, avec la Colombie, l’inconnue de la poule, et de boucler le 20 février contre le Japon. Un dernier match sous le signe de la revanche si on sait que les Sénégalais ont été éliminés par les Japonais en demi-finale à Moscou lors de la dernière Coupe du monde.
«Donc voilà, nous savons ce qui nous attend pour ces trois matchs qui vont déterminer les deux équipes qui vont sortir de ce groupe. Et on espère bien que le Sénégal se qualifiera, car on a des raisons d’y croire», analyse l’ancien joueur de la Police.
ambodji@lequotidien.sn