A quelques heures de la célébration de la plus grande fête musulmane communément appelée Aïd el-Kabîr, les points de vente d
e moutons sont bien approvisionnés. Selon les vendeurs, les prix varient entre 140 et 700 mille francs Cfa. Le marché est également bien fourni en oignon et en pomme de terre… Les clients rencontrés au niveau de certains points de vente renseignent qu’il est difficile de trouver un mouton à bon prix. «Nous croyions qu’avec le nouveau régime, les choses allaient changer, mais c’est le contraire. Les moutons sont chers», déclare un père de famille rencontré sur les lieux.
Même constat pour Omar Faye. «J’ai acheté le mouton à 160 mille francs Cfa. J’ai fait beaucoup de points de vente pour m’en procurer un. Mais les prix sont très élevés», dit-il.

Selon A. Ka, l’un des vendeurs trouvé dans son point de vente rempli de gros moutons, ce n’est pas encore le rush. Un tour au Marché central de Fatick nous a permis également de constater que les étals sont bien pourvus en légumes. Mais le prix de certaines denrées n’est pas accessible.

Cette dame, la trentaine, tenant son panier rempli de denrées, informe qu’elle préfère faire ses achats très tôt, avant que le marché ne soit bondé. Selon elle, les «prix sont abordables par rapport à l’année dernière. On m’a vendu le kilogramme d’oignon à 500 F Cfa et pour la pomme de terre à 400 F, contrairement à l’année précédente où le kilogramme était vendu à 800 F».
Pour Bintou, le prix de la pomme de terre est accessible, mais elle dénonce la mauvaise qualité du produit. Dans un autre endroit du marché, les femmes présentes sont en train de marchander sur les prix de quelques légumes comme le concombre, la tomate fraîche, le poivron, entre autres. Interrogée, Nafi Faye expose sa colère sur la cherté de ces produits : «Vraiment, les vendeurs exagèrent. Une seule tomate est vendue à 500 F, un poivron à 1000 F, c’est trop. Et nous n’avons pas le choix car ce sont des nécessités pour accompagner nos plats. C’est difficile pour nous en tout cas.»
Correspondante