Par Alioune Badara NDIAYE (Correspondant) – 

Rugby, boxe, hockey sur gazon …. Le Stade Ngalandou Diouf a vibré dimanche au rythme de prestations sportives variées. Ceci, dans le cadre de la célébration de la Journée olympique que Rufisque a accueillie après Thiès l’année dernière.
Selon les organisateurs de la rencontre, quelque 1500 jeunes athlètes dans 12 disciplines ont répondu présent à l’appel. «C’est une impressionnante mobilisation et quand on dit que Rufisque est une ville de sport, c’est la vérité. Rufisque nous a montré qu’elle est une ville de jeunesse, une ville de sport et une ville d’olympisme», s’est réjoui Ibrahima Wade, coordonnateur des Joj Dakar 2026. «La Journée olympique c’est une célébration, c’est une occasion pour nous de partager les valeurs du sport, les valeurs de l’olympisme. Nous les partageons avec le monde entier et aussi avec notre jeunesse», a-t-il expliqué.
Vice-président du Cnoss, M. Wade a aussi fait savoir que cette activité, au même titre que d’autres, s’inscrit dans le cadre de l’engagement et de la mobilisation de la jeunesse en perspective de ce rendez-vous important, la toute première manifestation tenue en terre africaine.
Dans la dynamique de la tenue de ces jeux, Rufisque pourrait bénéficier de nouvelles installations sportives, à en croire le coordonnateur de Dakar 2026. «Nous espérons continuer ce partenariat. Nous espérons surtout accompagner les collectivités territoriales dans un certain nombre d’initiatives sur lesquelles nous avons discuté ensemble, comme les infrastructures de proximité. On en a fait à Dakar, Diamniadio et Saly, mais il nous faut élargir. Nous avons pris l’engagement de continuer ensemble avec l’Etat et le ministère», a-t-il soutenu.
S’adressant au maire de la ville, il ajoute : «Plus il y a d’infrastructures dans le pays, plus il y a de pratique du sport, plus nous avons une jeunesse bien formée. Et c’est dans cette direction que nous devons travailler en perspective de 2026 et nous y sommes déjà.»
De quoi réjouir le maire Oumar Cissé qui a sollicité l’appui du Cnoss et de l’Etat pour faire de Ngalandou Diouf un stade à la dimension du sport à Rufisque. «C’est un stade de 9 hectares et on peut y faire du tout. Les Rufisquois excellent dans tous les sports et Rufisque a besoin d’autres types d’infrastructures pour que tous ses talents puissent s’exprimer», a-t-il avancé comme argument.
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