Elimination de l’Italie : Le ministre réclame des têtes, le sélectionneur ne pense pas démissionner

L’Italie est sortie de l’Euro 2024 par la très petite porte samedi soir, en chutant sans exister contre la Suisse (2-0). Conséquence : la Nazionale et le football italien s’enfoncent dans une crise totale après une élimination survenue face à une très solide Equipe de Suisse qui était supérieure sur tous les plans.
L’équipe de Luciano Spalletti semblait cependant perdue, avec peu de scenarii de jeu et avec des idées très confuses. Mais à la fin de la partie, le sélectionneur a dit qu’il ne pense pas démissionner. Malgré la gronde populaire des Tifosi italiens, l’objectif principal reste celui de l’apaisement pour Gabriele Gravina, président de la Fédération italienne de football. Mais ce revers en Allemagne devient une affaire d’Etat. En effet, le ministre Matteo Salvini veut couper des têtes : «C’est une mauvaise Italie, jamais dans le match. Evidemment, celui qui a choisi Spalletti l’a choisi pour un projet. Le football doit être repensé.» Luciano Spalletti, sous contrat jusqu’en 2026, a été conforté. Pour le moment. Mais ce nouvel échec cuisant de la Squadra Azzurra après les deux dernières Coupes du monde, en Russie 2018 et au Qatar 2022, met en lumière une politique et une organisation qui s’écroulent. La révolution est malgré tout envisagée en interne, avec des élections pour élire un nouveau président à la tête de la Fédération en mars 2025.